l'organisation de la connaissance en différents corpus, en différentes disciplines... les liens interdisciplinaires, transdisciplinaires... Les principes choisis à tous les niveaux organisationnels. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Il propose ainsi de voir dans la réfutabilité le critère permettant de distinguer la science de la non-science. Ayn Rand Selon Hervé Barreau, l'épistémologie moderne tire son origine du criticisme de Kant au XVIII siècle et du positivisme de Comte aux XIX et XX siècles . Cette évolution n'est pas sans conséquence[29]. 1 Majorité des auteurs mettant en lumière que deux grands paradigmes épistémologiques, le Positivisme et le Constructivisme, nous avons inclut le troisième, - l’Interprétativisme, en se basant sur la description donnée dans l’ouvrage de THIETART et coll., 2003 et autres. L'épistémologie régionale de la science (cas de la biologie par exemple) a conduit à la déclinaison en épistémologies des sciences spéciales. La pensée d'Imre Lakatos (1922-1974) est en droite file de celle de Popper. Bachelard dénonce l'opinion que laisse l'expérience empirique et son influence sur la connaissance scientifique : « le réel n'est jamais ce que l'on pourrait croire, il est toujours ce qu'on aurait dû penser », dit-il. Le premier est la distinction entre vérités analytiques et vérités synthétiques : il y aurait des propositions vraies indépendamment des faits, qui seraient vraies en vertu de leur seule signification. Bertrand Russell Le mot forgé par James Frederick Ferrier[21] avait pour but de traduire l'allemand Wissenschaftslehre[22]. À la traduction de l'œuvre de Russell est annexé un Lexique philosophique rédigé par Louis Couturat, qui à l'entrée Épistémologie donne la définition d'une « théorie de la connaissance appuyée sur l'étude critique des Sciences, ou d'un mot, la Critique telle que Kant l'a définie et fondée »[27]. Mettant l'accent sur la discontinuité dans le processus de la construction scientifique, Thomas Samuel Kuhn discerne des périodes relativement longues pendant lesquelles la recherche est qualifiée de « normale », c'est-à-dire qu'elle s'inscrit dans la lignée des paradigmes théoriques dominants, périodes pendant lesquelles de brefs et inexplicables changements constituent une véritable « révolution scientifique ». Pierre-Simon Laplace (XIXe siècle), Gaston Bachelard Vial,&M.&(2013).&L’évaluation&en&éducation,&ses¶digmes&et&les&problèmes& identitaires.&Recherches’et’Applications.’Le’Français’dans’le’Monde’n°53,&pp.&20C30’ ’ & & 6& … En d'autres mots, la raison seule suffit pour départager le vrai du faux dans le raisonnement rationaliste. Il est le créateur de la notion de « programmes de recherche scientifique » (P.R.S) qui est un corpus d'hypothèses théoriques lié à un plan de recherche au sein d'un domaine particulier (un « paradigme ») comme la métaphysique cartésienne par exemple. Ils sont souvent une source de confusion alors même qu’ils devraient être un point d’ancrage et un guide pour les praticiens de la recherche scientifique. Le développement de la Royal Society de Londres, fondée en 1660 par des protestants, en est ainsi l'expression aboutie : « la combinaison de la rationalité et de l'empirisme, si évidente dans l'éthique puritaine, forme l'essence de la science moderne », explique Merton. Il reprend certains principes des empiristes : « Ainsi, dans le temps, aucune connaissance ne précède l'expérience, et toutes commencent avec elle », explique-t-il dans Critique de la raison pure. Cela aurait impliqué que p² soit pair, soit p = 2k ; mais en ce cas p² aurait valu 4k² et la fraction p/q n'aurait pas été irréductible, ce qui était contraire à l'hypothèse. La référence explicite au terme structure, dont la définition n'est pas unifiée entre les différents courants de pensée concernés, se systématise progressivement avec la construction institutionnelle des sciences humaines et sociales à partir de la seconde moitié du XIXe siècle dans la filiation positiviste ; cependant certains auteurs font remonter bien antérieurement (jusqu'à Aristote) la généalogie du structuralisme. %PDF-1.7
%����
Chaque science spéciale fait l'objet d'une épistémologie particulière. Fréquemment, on ne songe qu'à régler leur cohabitation. La question de la nature de la science se confondait alors avec celle de la nature de la connaissance scientifique. C'est le problème des fondements de la connaissance scientifique : Ce qui mène également à la question du relativisme. Ainsi, en science, la vérification des théories seraient donc toujours relative à des tests eux-mêmes relatifs à d'autres tests précédents et toujours améliorables, et jamais absolus. L'expérimentation ne sert alors qu'à vérifier la cohérence interne de la construction (c'est la notion de modèle épistémologique). Le choix entre les paradigmes n'est pas fondé rationnellement. Mais elle puise également à des traditions plus anciennes, dont les traditions antique et cartésienne. 0
Passer toutes les choses en revue afin de ne rien omettre. Selon Hervé Barreau, « la substitution de l'épistémologie à la théorie classique de la connaissance […] a eu au moins le mérite de manifester clairement la différence entre la connaissance commune et la connaissance scientifique »[30]. locution prépositionnelle carpe diem. Il critique donc l'aspect réducteur de la théorie de la réfutabilité et défend le pluralisme méthodologique. Le philosophe autrichien Karl Popper (1902-1994) bouleverse l'épistémologie classique en proposant une nouvelle théorie de la connaissance, dès 1934 avec la Logique de la découverte scientifique. Au XVIIIe siècle, il désigne l'ensemble des formes que peut prendre un élément du langage quelles que soient ses flexions. Le philosophe analytique Bertrand Russell l'emploie ensuite, dans son Essai sur les fondements de la géométrie en 1901, sous la définition d'analyse rigoureuse des discours scientifiques, pour examiner les modes de raisonnement qu'ils mettent en œuvre et décrire la structure formelle de leurs théories[24]. La posture épistémologique d’un chercheur influence le chemin qu’il va devoir emprunter pour produire de la connaissance fiable et valide sur le plan scientifique. Comment les connaissances sont-elles organisées ? La science en tant qu'institution humaine était laissée à d'autres disciplines, notamment à la sociologie. Kant offre un changement de perspective radical vis-à-vis de l'empirisme : c'est une véritable révolution épistémologique, qu'il qualifie lui-même par l'expression célèbre de « révolution copernicienne ». Le tournant positiviste logique est marqué par la rupture épistémique liée au « cercle de Vienne ». Comte cite ainsi, comme exemple, la théorie de la chaleur de Joseph Fourier, qu'il a bâtie sans avoir à observer la nature du phénomène. Merci de l'améliorer ou d'en discuter sur sa page de discussion ! en 3 parties : sciences physiques, sciences du vivant et sciences humaines. Dans le Discours de la méthode, Descartes : La troisième de ces règles affirme que la simplicité a une valeur épistémologique : Le rationalisme est un courant épistémologique, né au XVIIe siècle, et pour lequel « toute connaissance valide provient soit exclusivement, soit essentiellement de l'usage de la raison »[32]. Les paradigmes nous apparaissent comme des fenêtres ontologiques, épistémologiques, méthodologiques qui donnent sur des perspec- tives différenciées de l’humain, de ses projets, de ses actions et interactions, de ses significations et sentiments. Ce pôle occupe donc une place prépondérante dans la définition d’une posture de recherche. Même au sein d'une même tradition, la distinction entre les différentes acceptions et le rapport de l'épistémologie à la philosophie des sciences ne sont pas toujours clairement définis[5]. Dans cette vision l’important, ce sont les étapes de progression de l’histoire scientifique. René Thom Enfin, l'épistémologie s'intéresse à la « science en action » (expression de Bruno Latour), c'est-à-dire à sa mise en œuvre au quotidien et plus seulement à la nature des questions théoriques qu'elle produit. En France, l'épistémologie a le statut institutionnel d'une discipline à part, distincte de la philosophie et de l'histoire : elle constitue ainsi la section 72 du CNU. La méthode hypothético-déductive est régulièrement considérée comme la production scientifique par excellence, surtout depuis que la science s'inscrit dans le paradigme de la recherche appliquée, qui consiste à travailler à résoudre des problèmes identifiés d'avance, selon la méthode du problem-solving. en 4 parties : sciences formelles, sciences physico-chimiques, sciences du vivant et sciences humaines. Ferrier l'oppose au concept antagoniste de l'« agnoiology », ou théorie de l'ignorance. En 1987, une chaire d'Épistémologie comparative est créée au Collège de France pour Gilles Gaston Granger. Son sens s'étend ensui… C'est une branche de la philosophie des sciences qui « étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective »[8]. Larry Laudan La démarche de recherche est avant tout mentale conclut Mach : « Avant de comprendre la nature, il faut l'appréhender dans l'imagination, pour donner aux concepts un contenu intuitif vivant »[39]. « Husserl qui est le fondateur du mouvement phénoménologique [...] a dénoncé [le fondement idéaliste] de la connaissance scientifique par la psychologie [c'est-à-dire par la subjectivité de l'apprenant] »[15]. %%EOF
Enfin, Feyerabend critique le manque de pertinence pour décrire correctement la réalité du monde scientifique et des évolutions des discours et pratiques scientifiques. Les questions épistémologiques portent par exemple sur : Un exemple volontiers cité[61] est l'étonnement des mathématiciens grecs devant le fait que la diagonale du carré ne puisse correspondre à aucune fraction irréductible p/q, à une époque où on n'imaginait de nombres que rationnels (l'irrationalité de pi était encore inconnue). C'est au début du XX siècle que l'épistémologie se constitue en champ disciplinaire autonome. Le psychologue et épistémologue Jean Piaget expliquera ainsi que le « fait est (…) toujours le produit de la composition, entre une part fournie par les objets, et une autre construite par le sujet »[46]. La nouvelle forme scientifique présente une cohérence interne et n’est pas une affaire indivi… Son ouvrage principal en la matière, La Structure des révolutions scientifiques (1962) pose qu'« il est ainsi difficile de considérer le développement scientifique comme un processus d’accumulation, car il est difficile d’isoler les découvertes et les inventions individuelles ». Déjà Galilée, en 1623, suivant la conception cosmologique proposée par Platon dans le Timée, expliquait dans son ouvrage L'essayeur — qui est également une démonstration de logique — que, « Le grand livre de l'Univers est écrit dans le langage des mathématiques. Henri Poincaré La communication est ainsi organisée en deux parties. les philosophes (ontologues, épistémologues) [des sciences] se doivent de connaître les sciences sur lesquelles et à partir desquelles ils s'expriment. C’est l’étude scientifique des faits psychiques, des connaissances empiriques ou intuitives des sentiments, idées, comportement d’autrui et du sien. Sur quoi se fonde-t-elle ? Il va historiciser la science et rejeter une conception fixiste de la science. Dans La Mécanique, exposé historique et critique de son développement[38], Mach dévoile la conception mythologique qui sous-tend les représentations mécanistes de son époque et qui aboutissent au conflit des spiritualistes et des matérialistes. Sans parler de ressemblance totale, les mécanismes, de l'individu au groupe de chercheurs et donc, aux disciplines scientifiques, sont communs (Piaget cite ainsi l'« abstraction réfléchissante »). Plusieurs questions en découlent : qu'est ce qu'une connaissance ? locution ad hoc. Ce sont les sciences cognitives qui sont actuellement en pointe dans ces explications. Pour simplifier, il existe différentes façons d'étudier un objet auxquelles les mots "paradigme" ou "approche" de recherche font référence. Pour la plupart des auteurs, l'épistémologie est l'étude critique des sciences[1] et de la connaissance scientifique. Cette dernière a apporté à l'épistémologie de la Science en général de nouveaux questionnements avec plus ou moins de bonheur. La vision externaliste rend au contraire la science dépendante de l’économie, de la psychologie, etc. dans son acception épistémologique plus spécialisée, Quelle place accorder à l'intuition, à la créativité, à l'imagination, à l'analogie entre disciplines, à la, Il y a aussi la question de l'unité de la science ou de production de science dans un contexte pluridisciplinaire/interdisciplinaire. Dans l'empirisme, le raisonnement est secondaire alors que l'observation est première[note 3]. [...] C'est pourquoi la conception foucaldienne de l'épistémologie, que son auteur avait bornée du reste aux sciences de la vie et aux sciences de l'homme, ne peut prétendre occuper le terrain de ce qu'on entendait jadis par la philosophie des sciences. La question épistémologique concerne la nature du processus dynamique du changement scientifique : Bachelard et l'« obstacle épistémologique » : Gaston Bachelard définit, en 1934, dans un article intitulé La formation de l'esprit scientifique, ce dernier comme étant « la rectification du savoir, l'élargissement des cadres de la connaissance ». Les mathématiques représentent, en effet, le moyen intellectuel démontrant que l'intellect et la raison peuvent se passer de l'observation et de l'expérience. Le positivisme met en avant la qualité prédictive de la science, qui permet de « voir pour prévoir » selon les mots de Comte, dans ses Discours sur l'ensemble du positivisme (1843). POSITIONS ÉPISTÉMOLOGIQUES ET OUTILS DE RECHERCHE EN MANAGEMENT STRATÉGIQUE Ababacar Mbengue Professeur des Universités Université de Reims 57, rue Pierre Taittinger 59096 REIMS Cedex tél : 03 26 05 38 01 fax : 03 26 05 38 69 e-mail : mbengue@sec2.wharton.upenn.edu Isabelle Vandangeon - Derumez EURISTIK upres-a cnrs 5055 Centre de recherche de l’IAE de l’Université Jean … L'état d'une science, des connaissances et du paradigme, à une période donnée, constitue la « science normale » qui est selon Kuhn « une recherche fermement accréditée par une ou plusieurs découvertes scientifiques passées, découvertes que tel ou tel groupe scientifique [a considérées] comme suffisantes pour devenir le point de départ d’autres travaux. Comment progressent-elles ? positionnement épistémologique et agissent comme des surnormes déterminant ses choix dans les modèles et les dispositifs d’évaluation existant. L'expérimentation y a un statut particulier : elle ne sert qu'à valider ou réfuter les hypothèses. Le structuralisme est un ensemble de courants holistes en épistémologie apparus principalement en sciences humaines et sociales au milieu du XXe siècle, ayant en commun l'utilisation du terme de structure entendue comme modèle théorique (inconscient, ou non empiriquement perceptible) organisant la forme de l'objet étudié pris comme un système, l'accent étant mis moins sur les unités élémentaires de ce système que sur les relations qui les unissent. Établir un ordre de pensées, en commençant par les objets les plus simples jusqu'aux plus complexes et divers, et ainsi de les retenir toutes et en ordre. » L’idéal d’une connaissance absolument certaine et démontrable s’est révélé être une idole. Diviser chacune des difficultés afin de mieux les examiner et les résoudre. Edgar Morin et Jean-Louis Le Moigne l'ont développé par leurs travaux, écrits et conférences. Ce qui renvoie à nouveau au problème du relativisme. Contexte de découverte et contexte de justification : pendant longtemps, la question de la découverte ne relève pas de l'épistémologie, mais au mieux de la psychologie (recherche des intentions, des pré-pensés... du chercheur). Le mot est également employé parfois pour désigner telle ou telle théorie de la connaissance censée porter sur la connaissance en général. Voir Paradoxe de Hempel. Thomas Samuel Kuhn Introduite par Gilles Gaston Granger, l'Épistémologie comparative a pour objet la comparaison de théories ou de systèmes scientifiques en vue de dégager « l'homologie formelle du fonctionnement de différents concepts dans ces structures »[54]. Le progrès des connaissances aidant, le nombre des sciences étudiées et le volume des réponses spécifiques rattachées à certaines sciences n'ont cessé d'augmenter. Pour d'autres auteurs, l'épistémologie traite de la connaissance en général[3] et peut donc se pencher sur des objets non scientifiques[note 1]. Ainsi pour Kant, note Claude Mouchot[36], « l'objet en soi, le noumène, est et restera inconnu » et « nous ne connaitrons jamais que les phénomènes », et en cela Kant reste très actuel. Actuellement, le terme en français tend à désigner deux types de phénomènes : Pour Hervé Barreau[15], « on a désigné [dans le passé] en France par épistémologie l'étude de l’épistémè, c'est-à-dire de ce que Michel Foucault considérait comme un corps de principes, analogues aux “paradigmes” de T. S. Kuhn, qui sont à l’œuvre simultanément dans plusieurs disciplines, et qui varient dans le temps de façon discontinue ». Des auteurs comme René Descartes (on parle alors du cartésianisme), ou Leibniz fondent les bases conceptuelles de ce mouvement, qui met en avant le raisonnement en général, et plus particulièrement le raisonnement déductif, dit aussi analytique. Dans ce courant de pensée, l'objet à étudier est considéré comme un système complexe, c'est-à-dire qu'il est fonction d'une multitude de paramètres et inclut des inerties, des non-linéarités, des rétroactions, des récursivités, des seuils, des jeux de fonctionnement, des influences mutuelles de variables, des effets retard, des hystérésis, des émergences, de l'auto-organisation, etc. Kant, lui, va jusqu'à affirmer que la véritable origine de la connaissance est dans le sujet et non dans une réalité vis à vis de laquelle nous serions passifs[réf. Autrement dit, « la succession des sciences dans l'histoire obéit à la même logique que l'ontogenèse des connaissances »[47]. étapes, puis, il présentera une synthèse des différents paradigmes épistémologiques à savoir le positivisme, le réalisme critique, le réalisme scientifique, le constructivisme pragmatique, l’interprétativisme et le constructivisme au sens de Guba et Lincoln. Georges Canguilhem De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "paradigmes épistémologiques" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Ainsi, selon lui, le seul principe qui n'empêche pas l'avancement de la science est « a priori tout peut être bon » (ce qui définit l'anarchisme épistémologique - à distinguer de « tout est bon » (anything goes), que Feyerabend lui-même récusait). Karl Popper a toujours soutenu qu'aucune réfutation empirique ne pouvait être certaine, car il est toujours possible de sauver une théorie d'une réfutation par l'adoption de stratagèmes ad hoc. Auguste Comte distingue trois états historiques : Le personnage de Newton est, pour Comte, révélateur de cette « marche progressive de l'esprit humain »[37]. en 2 parties : sciences et sciences humaines. paradigme. Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Un objet de recherche quel qu’il soit, ne peut être propre à un paradigme épistémologique. L'histoire des sciences et de la philosophie a produit de nombreuses théories quant à la nature et à la portée du phénomène scientifique. 142 0 obj
<>/Filter/FlateDecode/ID[<88B5722D758E2E44A8172C55B8804D8A>]/Index[125 46]/Info 124 0 R/Length 89/Prev 72606/Root 126 0 R/Size 171/Type/XRef/W[1 3 1]>>stream
L^��`�L��w��yɲ L'épistémologie (du grec ancien ἐπιστήμη / epistémê « connaissance vraie, science » et λόγος / lógos « discours ») est un domaine de la philosophie qui peut désigner deux champs d'étude : Cet article s'intéresse principalement à l'épistémologie en tant qu'étude des sciences et des activités scientifiques. Elle intéresse plus d'une vingtaine d'écoles doctorales et des sociétés savantes comme la Société de philosophie des sciences (dépendant de l'ENS Ulm) ou la SFHST ou des listes de diffusion comme Theuth. Utilité : permet la subjectivité, ce qui est important pour les fins poursuivies, Partie d'un tout plus grand, ne pas découper ou disjoindre car il y a perte d'informations, Comprendre le comportement de l'objet face aux fins données au système par le modélisateur, Regroupement à l'aide de « recettes éprouvées » qui simplifie et garde les aspects pertinents, Stratégie avec points de contrôle et de réorientation éventuelle. Par ailleurs, Mach défend l'idée que la science est symbolique, thèse qu'il reprend chez Karl Pearson dans La Grammaire de la science (1892)[40] et qui explique que la science est « une sténographie conceptuelle ». nom masculin, adjectif pragmatique. Il est en relation avec son milieu, qui l'alimente en entrées (par ex. Fichte opère le renversement avec sa « Doctrine de la science » imposant ainsi le départ d'une conception qui ne se veut pas seulement analytique mais unifiante. Par exemple, l'ensemble des lois physiques mobilisées par les grecs ne sont plus valides dans le paradigme galiléen. Son objet et sa structure (1906). Comment apprécier sa valeur ou sa validité (question de sa scientificité) ? ». Si le contexte épistémologique dans lequel s'effectue notre activité de pensée est celui du paradigme TDI, les référentiels individuels auront tendance à se fermer et à se morceler. Il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour que la philosophie et l'épistémologie « manifestent la faiblesse des opinions et des croyances communes »[13] afin que l'épistémologie se centre véritablement sur la connaissance scientifique. Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Les lois de Galilée et de Newton sont elles-mêmes caduques dans un paradigme plus récents tel que celui de la physique quantique. Par qui et par quelles méthodes sont enseignées les sciences ? Les obstacles sont, pour Bachelard, non seulement inévitables, mais aussi indispensables pour connaître la vérité. Albert Lautman Le passage est très distinct de Locke, Berkeley, Hume à Kant pour l'analytique. Hervé Barreau considère que l'épistémologie est l'étude des sciences et que ce terme récent (début du XXe siècle) vient « remplacer l'expression antérieure de philosophie des sciences qu'avaient employée Auguste Comte et Augustin Cournot […] ». LES TROIS PARADIGMES ÉPISTÉMOLOGIQUES selon Edgar MORIN Le paradigme scientifique Le paradigme de simplification Le paradigme de complexité « Réductionnisme scientifique » Réduction Approche systémique On manipule un modèle réduit de la réalité. Nous serions donc en présence d’un concept d’épistémologie critique. Pour Roger Verneaux, qui a étudié la pensée de Kant, l'épistémologie est, au suprême degré, et avant tout, « la critique de la connaissance ». Willard Van Orman Quine Il peut s'agir[4] : Par exemple, le thème de l'éthique qui est posée à l'économie dont on ne peut accepter que la science qui la prend pour objet ne s'inquiète pas du sort de populations fragiles (page 109)[13]. nécessaire].
Les empiriques, semblables aux fourmis, ne savent qu'amasser et user ; les rationalistes, semblables aux araignées font des toiles qu'ils tirent d'eux-mêmes ; le procédé de l'abeille tient le milieu entre ces deux : elle recueille ses matériaux sur les fleurs des jardins et des champs, mais elle les transforme et les distille par une vertu qui lui est propre : c'est l'image du véritable travail de la philosophie, qui ne se fie pas aux seules forces de l'esprit humain et n'y prend même pas son principal appui, qui ne se contente pas non plus de déposer dans la mémoire, sans y rien changer, des matériaux recueillis dans l'histoire naturelle et les arts mécaniques, mais les porte jusque dans l'esprit, modifiés et transformés. Ils soulèvent des questions philosophiques, ontologiques, épistémologiques et historiques très importantes. C'est cette méthode historico-critique susceptible d'être perpétuellement révisée et perfectionnée qui a été utilisée par Bachelard et Canguilhem[17]. Actuel, Kant le reste également par sa « reconnaissance de l'existence de cadres (spatio-temporels), au travers desquels le réel se présente à nous » écrit encore Claude Mouchot [36]. Les paradigmes épistémologiques interprétativiste et constructiviste ont une approche relativiste des organisations, notamment par leur conception de l’objet de recherche et de la connaissance produite, par les méthodes utilisées pour appréhender cet objet, ainsi que par les visées des chercheurs ayant fait le choix de ces paradigmes. Par exemple, nous avons observé que le soleil, jusqu'ici, se lève le matin. L'ensemble des lois valides dans un paradigme tel que défini par Kuhn ne le sont plus dans le paradigme suivant ou concurrent. 1 Les termes paradigme, théorie, modèle et schéma sont utilisés couramment en science. La qualité d’une recherche repose à la fois sur la méthode et la théorie. Ensuite, est venue la question du passage de la connaissance commune, plus ou moins empirique, à la connaissance scientifique. Néanmoins, Bertrand Russell mentionne dans son ouvrage Science et Religion ce qu’il nomme le « scandale de l’induction », cette méthode de raisonnement n'a rien d'universel, en effet, selon lui les lois admises comme générales par l'induction n'ont été cependant vérifiées que pour un certain nombre de cas expérimentaux. de l'objet scientifique et, partant, les niveaux ontologique, épistémologique et méthodologique en ce qui concerne la construction. Esquisse d'une théorie anarchiste de la connaissance, fut reçue très négativement par la communauté scientifique, car elle accusait la méthode scientifique d'être un dogme et soulevait la question de savoir si la communauté doit être aussi critique par rapport à la méthode scientifique que par rapport aux théories qui en résultent. L'induction consiste à se fonder sur l'observation de cas singuliers pour justifier une théorie générale ; c'est l'opération qui consiste à passer du particulier au général. Stéphane Lupasco Selon Hervé Barreau, l'épistémologie moderne tire son origine du criticisme de Kant au XVIIIe siècle et du positivisme de Comte aux XIXe et XXe siècles[13]. Longtemps, l'épistémologie a porté exclusivement sur le contenu de la science, l'histoire de ce contenu, et la généalogie des avancées de ce contenu. Rendu célèbre par l'œuvre de Karl Popper, ce terme implique la possibilité d'évaluer empiriquement les énoncés généraux de la science par l'intermédiaire de tests. Un paradigme épistémologique est une conception de la connaissance partagée par une communauté, qui repose sur un système cohérent d’hypothèses fondatrices relatives aux questions qu’étudie l’épistémologie. 1 Majorité des auteurs mettant en lumière que deux gra nds paradigmes épistémologiques, le Positivisme et le . Le travail de Thomas Khun rompt avec la façon de faire l’histoire de sciences, prépondérante dans les années 1950, qui supposait une évolution continue par accumulation du savoir selon la méthode scientifique grâce à des découvertes individuelles. Enfin, l'empirisme aurait percé dans le champ scientifique, selon Robert King Merton (dans Éléments de théorie et de méthode sociologique, 1965) grâce à ses liens étroits avec l'éthique protestante et puritaine. Historiquement, cette question épistémologique concerne plus directement la question de savoir comment identifier ou démarquer les théories scientifiques des théories métaphysiques. On retrouve dans ces différentes questions des aspects descriptifs et normatifs. 5 Éric Maigret qualifie les cultural studies d’un point de vue épistémologique (elles sont des paradigmes et ces paradigmes sont marxiste, foucaldien, féministe et postmoderne) et indique les raisons de leur valeur à ses yeux (les cultural studies sont intéressantes pour la relation qu’elles construisent entre culture et pouvoir, d’une part, savoir et pouvoir, d’autre part). Il s'agit d'un emprunt au néologisme epistemology construit en 1856 par le fichtéen James Frederick Ferrier, dans son ouvrage Institutes of metaphysics (1854). Il en résulte qu'une théorie ne peut être « prouvée » mais seulement considérée comme non invalidée jusqu'à preuve du contraire. Pour une définition de l'épistémologie, ainsi que les questions clés qui y sont liées, voir : Y compris en mathématique, où l'on parle de. Newsletters . Herbert Simon renouvelle la classification des sciences avec Les sciences de l’artificiel[50]. Jean Piaget[48] proposait de définir l’épistémologie « en première approximation comme l’étude de la constitution des connaissances valables », dénomination qui, selon Jean-Louis Le Moigne, permet de poser les trois grandes questions de la discipline : Ces travaux vont inspirer plusieurs auteurs. les « scientifiques qui ne mettent pas à jour leur philosophie [et l'histoire de leur discipline] contaminent leur science avec des philosophies moribondes ». Représenté par les philosophes anglais Francis Bacon, John Locke et George Berkeley, ce courant postule que la connaissance se fonde sur l'accumulation d'observations et de faits mesurables, dont on peut extraire des lois par un raisonnement inductif (dit aussi synthétique), allant par conséquent du concret à l'abstrait. Quels principes fondamentaux sont à l’œuvre ? Le rationalisme, surtout moderne, prône le primat des mathématiques sur les autres sciences. Par exemple, l'énoncé « tous les hommes sont mortels » est logiquement réfutable, mais empiriquement irréfutable puisque aucun être humain ne pourrait vivre assez vieux pour vérifier qu'un homme est immortel. Un paradigme épistémologique se compose donc essentiellement d’hypothèses d’ordre gnoséologique, d’ordre méthodologique, et d’ordre éthique (précisant la manière dont la valeur des connaissances est justifiée).