Autant d’attestations incontournables qui prouvent que la révolution néolithique, c’est-à-dire la première révolution agricole, a bien eu lieu tout d’abord dans cette région. En 625 av. customizable off canvas area. Cela est notamment lié au fait que le monarque reste considéré comme le grand prêtre du dieu Assur, le véritable maître du pays, ce qui n'empêche par la célébration de la toute puissance de la figure royale dans les textes et l'art officiels, par exemple les scènes de chasse où le roi triomphe de lions, symbolisant de sa capacité à vaincre le force du chaos et à mettre en ordre le monde, qui se retrouve également en arrière-plan des projets de construction des villes, des campagnes et des jardins royaux[189]. L'importance du culte officiel dans l'affirmation de l'élite dirigeante (gouvernants et grands prêtres) se voit en particulier dans le « vase d'Uruk » en albâtre représentant les offrandes apportées à une divinité, la grande déesse locale Inanna, dont le nom apparaît sur des tablettes, et qui joue manifestement dès cette époque un rôle crucial dans la légitimation du pouvoir politique[57]. J.-C.), Chagar Bazar. est sans doute lié à un phénomène d'affirmation des acteurs privés de l'économie. J.-C. et devient alors le principal point d'ancrage de la domination parthe dans le Nord alors qu'Édesse est passée sous la coupe des Romains. Bonjour, Je suis à la recherche d'un livre pas trop compliqué mais très bien détaillé et un ouvrage assez récent sur l'histoire de la Perse depuis l'Empire Achéménide ou … British Museum. IIe siècle av. Fragment de la Chronique de Nabonide, relatant les événements qui menèrent à la chute de ce souverain face au roi perse Cyrus II. Scène de chasse au lion du palais d'Assurbanipal à Ninive. C'est sans doute une région rurale, quelques domaines agricoles étant documentés dans la Djézireh[198]. J.-C. Dur-Sharrukin (Khorsabad) à la fin du VIIe siècle. Cette entreprise s'accompagne dans les campagnes par la restauration et du creusement de nouveaux canaux. Certains spécialistes estiment toutefois que la pratique du cunéiforme a pu subsister jusqu'au IIIe siècle ap. Après cela la documentation cunéiforme diminue en quantité, parce que l'alphabet araméen écrit sur papyrus et parchemin est alors devenu plus courant, et est appuyé par le pouvoir perse qui a promu l'« araméen d'empire » au rang de langue officielle de l'administration impériale[207]. Ibbi-Sîn (2028-2004) perd dès ses premières années de règne le contrôle de la plupart des provinces de l'empire, où émergent plusieurs dynasties autonomes, notamment à Isin où s'installe Ishbi-Erra, un ancien serviteur du roi d'Ur. C'est le début de l'époque dite « néo-assyrienne ». Dans les régions périphériques du nord, le pouvoir semble établir des postes militaires, à l'image du palais-forteresse daté du règne de Naram-Sîn dégagé à Tell Brak. L'essor de la métallurgie (du cuivre surtout) incite par ailleurs au développement des échanges à longue distance. Sceau-cylindre en hématite avec impression, représentant une scène de présentation d'un individu à une divinité, Musée des beaux-arts de Lyon. Le vide va rapidement être comblé par les Kassites. ), sur la plaque Burney. Statuettes protectrices en terre cuite représentant des chiens. J.-C.. Nabû-shuma-ukin Ier (899-888) et Nabû-apla-iddina (888-855) parviennent à rétablir la situation dans la Babylonie du Nord, comme l'attestent les entreprises de restauration du culte par le second à Sippar, et à établir des relations amicales avec l'Assyrie. Cette dynamique est surtout marquée sous les règnes de Kara-indash (fin du XVe siècle av. Ruines de la ziggurat de Dur-Kurigalzu (actuel site d'Aqar Quf). De 2000 à 1600 av. Colonnes décorées de mosaïques retrouvées dans un bâtiment de l'Eanna archaïque, Pergamonmuseum. British Museum. J.-C.), Tell Arpachiyah. La séquence âge du Bronze-âge du Fer reste structurante pour la périodisation du Proche-Orient ancien, même si dans les faits le travail de ces métaux ne devient que tardivement répandu durant l'âge auquel ils ont donné leur nom. Dans la foulée, et pour des raisons non identifiées, il lance une offensive en direction de Babylone qui est prise et pillée, la statue de son dieu Marduk emportée. Poids en diorite de 5 mines tel qu'on en utilisait pour peser les moyens de paiement, inscrit au nom de Shu-Sîn, musée du Louvre. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. … Certains événements peuvent également être synchronisés à l'histoire d'autres régions du monde, c'est notamment le cas de la destruction d'Ebla, dont on sait qu'elle a lieu durant le règne de Pépi Ier, pharaon de la VIe dynastie[22]. J.-C.), Tell Arpachiyah. L. Dillemann, Haute Mésopotamie orientale et pays adjacents.Contribution à la géographie historique de la région, du Ve siècle avant l'ère chrétienne au VIe siècle de cette ère (Bibliothèque archéologique et historique de l'Institut français d'archéologie de Beyrouth, tome LXXII), 1962. Ses successeurs Rimush et Manishtusu préservent son héritage, le premier réprimant une révolte des cités méridionales, et le consolident par de nouvelles campagnes en direction de l'est. Le Néolithique débute au Nord du Levant et dans le sud-est de l'Anatolie autour de 10000-9000 av. De fait, même si l'impact culturel des Amorrites est discuté et que par ailleurs cette période soit comme les autres phases de l'histoire mésopotamienne marquée par l'ouverture et la mixité ethnique, les dynasties les plus importantes de la Mésopotamie de cette période ont une origine amorrite. - Volume 67 Issue 3 - J. Walker Plat à décor peint, Halaf récent (v. 5600-5200 av. I. Gelb a proposé de regrouper les populations est-sémitiques de Basse et Haute Mésopotamie et Syrie (Kish, Abu Salabikh, Mari, Ebla) sous la dénomination de « civilisation de Kish », un ensemble culturel dominé par l'influence de Kish (sans domination politique), ou plus modestement une « tradition de Kish » surtout visible dans la formation et les pratiques de scribes. J.-C.[219]. Les autres grands rois étant ceux d'Égypte et des Hittites, dans une moindre mesure ceux d'Alashiya (Chypre), les Élamites ayant une puissance comparable mais n'étant apparemment pas partie prenante de ce concert international. Au sens que lui donnaient les Grecs et les Romains, la Mésopotamie comprend la partie du nord du croissant fertile, également dénommée « Assyrie », formée de plateaux à cultures pluviales où les terres sont humides et relativement faciles à cultiver, en opposition à la partie sud, nommée aussi « Babylonie » qui est une région de plaines alluviales très fertiles encadrées par les fleuves Tigre et Euphrate, et où, justement, la présence de nombreux bras de ces fleuves et de marécages permet de pratiquer une abondante agriculture irriguée. En -331, après des années de lutte, Alexandre le Grand achève la conquête du grand Empire perse et tente d’unifier les différentes cultures qui composent alors son vaste empire en jetant les bases de ce qui … Poteries des phases régionales de la période de transition du début du IIIe millénaire av. L'histoire événementielle de cette période reste mal connue, quoi qu'elle soit plus claire au fil du temps. L'exploitation des troupeaux, notamment la laine des moutons destinés aux ateliers textile, constitue une autre activité lucrative. Les tablettes cunéiformes du dynastique archaïque sont les premières à comporter clairement des signes phonétiques, qui permettent d'appréhender les langues qu'elles retranscrivent. Paris: Paul Geuthner, 1934. Dans l'idéologie politique assyrienne qui se met alors en place, le dieu national (assimilé à Enlil) occupe une place pré-éminente, étant considéré comme le véritable souverain du royaume, en particulier sa région centrale, le « Pays d'Assur ». « Livius ». Le IIIe siècle av. La « face de la guerre » de l'étendard d'Ur, représentant une bataille. J.-C., Assur-dan II (934-912) et Adad-nerari II (911-891) sont en mesure d'entreprendre des campagnes plus ambitieuses contre les Araméens, qui ont donc eu l'ascendant un peu moins d'un siècle. Gobelet peint, céramique de Nuzi, provenant de Tell Djigan (Irak). Toute l'activité religieuse autour de la personne royale a par ailleurs en grande partie motivé le rassemblement par Assurbanipal de milliers de tablettes rituelles, et plus largement de tous les types de textes savants (listes lexicales, hymnes, prières, mythes, épopées, etc.) Tablette des archives du temple de Bau de Girsu, sur la distribution de rations d'entretien, DA III B, musée du Louvre. J.-C. évincés de Mésopotamie par les Parthes, qui constituent un autre empire, jusqu'au début du IIIe siècle de notre ère. J-C. où les romains vont conquérir puis abandonner le nord de la région. Pour le Nord mésopotamien, c'est traditionnellement le site de Tepe Gawra, situé près de Ninive, qui constitue la référence pour cette période, avec les monuments de ses niveaux XII à VIII, désormais datés de la période s'étalant d'environ 4500 à 3500 av. Jarres peintes de la période de Djemdet Nasr, provenant d'Ur et d'Al-Aïn (Émirats Arabes Unis). Cette période succédant à la chute d'Akkad est mal définie sur le plan chronologique ; en particulier on ne sait pas quel laps de temps sépare la fin d'Akkad de l'apparition de la troisième dynastie d'Ur : en général il est considéré que cet intermède dure environ 70 ans, mais il pourrait n'avoir duré qu'une trentaine d'années. En contrepartie, l'histoire du Proche-Orient ancien est aussi caractérisée par la récurrence de discontinuités, des phases de crises profondes et de déclin (des « effondrements ») qui affectent plus largement toutes les activités des sociétés. D'abord « campagne militaire » puisque c'est l'objet de cette expédition. Les sites anciens de la région sont donc enfouis sous le limon ou les eaux maritimes[37]. Lorsque les Assyriens les affrontent au début, ils viennent apparemment souvent des régions situées à l'ouest de l'Euphrate qui ont été affectées par la crise du XIIe siècle av. En revanche la Babylonie, dont le poids démographique et économique, en premier lieu agricole, est considérable comparé à la plupart des autres régions du Moyen-Orient, constitue une province de première importance pour les trois empires qui la dominent successivement, et y établissent des résidences royales et même des capitales. J.‑C. J-C, quand l’écriture est mise au point. Celui-ci est assassiné deux ans plus tard par des comploteurs menés par son beau-frère, Nériglissar, général qui avait été parmi les proches de son père. Des domaines royaux devaient se trouver dans la région. J.-C., avec qui il s'entend par la suite pour soumettre et se partager le régions situées à l'est du Tigre autour d'Arbèles (Erbil) et Arrapha (Kirkuk)[114]. J.-C. (néolithique précéramique B : Çayönü, Cafer Höyük, Mureybet, Abu Hureyra), également dans le Zagros occidental (Ganj Dareh, Chogha Golan, Sheikh-e Abad, Jani). Bertrand LAFONT, directeur de recherche au CNRS, est assyriologue et sumérologue, spécialiste des périodes de la haute histoire du Proche-Orient ancien (IIIe et IIe millénaires av. Liste des rois de Larsa, musée du Louvre. Celui-ci semblerait avoir confié les rênes du pouvoir à son fils Assur-etil-ilâni avant sa mort, mais ce dernier disparaît dès 627 dans des circonstances non déterminées : maladie, ou bien assassinat ? Stèle représentant la déesse protectrice Lam(m)a, dédiée par le roi Nazi-Maruttash (1307-1282 av. Plusieurs zones d'habitations ont été mises au jour à Uruk et Nippur, aussi Larsa (et Sippar pour la seule période de domination babylonienne), ayant livré une documentation épigraphique importante. Comme l'ont démontré l'assassinat de Sennachérib, la difficile prise de pouvoir d'Assarhaddon, et la révolte de Shamash-shum-ukin contre son frère Assurbanipal, l'empire assyrien même au faîte de sa gloire est marqué par des intrigues au sein de la famille royale qui menacent sa stabilité, et cela se confirme après la mort d'Assurbanipal. J.-C. : centre politico-religieux sur le tell de Quyunjik, arsenal sur le tell Nebi Yunus. J.-C.) de la dynastie Séleucide. On arrive alors dans la période néo-sumérienne – de 2180 à 2000 av. J.-C.). Certains textes indiquent qu'à côté des champs céréaliers, la culture de la vigne est également développée dans les domaines de la Haute Djézireh, sans doute parce qu'elle est plus lucrative. Disque inscrit de Yahdun-Lîm, roi de Mari, v. 1800 av. Pergamon Museum. Si l'on tend de plus en plus à voir les innovations initiées lors de l'Obeïd final comme le moment décisif, la seconde moitié du IVe millénaire av. Pergamon Museum de Berlin. À l'époque du roi Yahdun-Lîm (v. 1810-1793), c'est l'un des plus puissants de la région, rival au tout début du siècle de celui d'Ekallatum dirigé par Samsi-Addu (ou Shamshi-Adad Ier, v. 1815-1775), contre lequel il bénéficie de l'appui d'Eshnunna, aussi opposée à ce royaume. Le Nord mésopotamien en revanche connaît une phase de reflux de l'urbanisation, qui ne reprend qu'à partir du XXVIIe siècle av. La plupart des sites de cette période sont vraisemblablement enfouis sous les sédiments charriés par les cours d'eau ayant constitué le delta mésopotamien, et ne sont donc pas visibles en surface, ce qui explique pourquoi ils n'ont en général pas pu être repérés, à quelques exceptions près : Obeïd, Eridu et Oueili, également Hajji Muhammad et Ras al Amiya qui ont été découverts accidentellement lors de chantiers, et Tell Abada dans le Djebel Hamrin. L’empire perse est vaincu et conquis par Alexandre de Macédoine –. Les analyses diachroniques sur le long terme sont en revanche moins évidentes dans les domaines de l'histoire démographique, économique, religieuse ou intellectuelle, et l'impression de stagnation peut ressortir des études sur l'histoire mésopotamienne[31]. Des complexes religieux ont également été mis au jour, notamment les grands temples d'Assur et de Tell Rimah, qui sont restaurés et dotés de ziggurats (les premières dans le Nord) à l'époque de Samsi-Addu[127]. J.‑C. Half shagreen, spine adorned with gilt fillets. Les très nombreuses (environ 20 000 tablettes et fragments) archives du palais royal de Mari fournissent l'essentiel de la documentation politique sur la Mésopotamie du Nord dans les premières décennies du XVIIIe siècle av. voit la civilisation urbaine du Sud mésopotamien poursuivre son essor. Le découpage reposant sur les données archéologiques, découlant de la vieille théorie des « âges » de pierre et de métal est le plus englobant, il est courant et partagé avec les régions voisines : au Paléolithique succède le Néolithique (v. 10000-5000), puis à l'âge du cuivre (ou Chalcolithique) succèdent l'âge du bronze (v. 3400-1200) et l'âge du fer (v. 1200-500). Ces sociétés reposeront sur la division du travail, les premières économies de commerce, et les premiers systèmes de connaissances universelles comme l’écriture. Si dans le détail chaque effondrement peut avoir ses propres explications, ceux qui prennent en compte l'aspect cyclique de ces dynamiques mettent en avant des traits récurrents, comme le fait que les arrière-pays ruraux ne seraient pas en mesure de supporter le fardeau que représente l'alimentation de grandes agglomérations plus d'un certain laps de temps, à moins d'une intensification agricole permettant d'éloigner le risque de surexploitation[28]. British Museum. Tablettes d'exercices d'élèves scribes de Nippur. Les résidences de Nippur, d'Ur et de Sippar ont également livré une abondante documentation relative à la vie scolaire et intellectuelle, qui est essentiellement le fait des membres du clergé, qui rédigent les textes et dispensent l'enseignement. Elles sont directement suivies par le début du Dynastique archaïque (DA I, v. 2900-2800 av. L'obélisque de Manishtusu, Musée du Louvre. J.-C.) la toponymie locale est en tout cas fortement marquée par l'amorrite[117], ce qui implique que ses locuteurs soient présents dans la région depuis plusieurs générations. La période qui couvre la seconde moitié du Ve millénaire av. Plan de la ville intérieure de Babylone au VIe siècle av. Pour ce que laissent voir les sources des sites dominés par le Mittani en dehors de cette région (surtout Alalakh et Qatna en Syrie, et Nuzi dans le nord-est de l'Irak), il s'agissait d'un ensemble constitué de provinces administrées directement par la cour du Mittani, et de royaumes et cités vassales : notamment Alalakh, Ugarit, Qatna, Nuhasse, Qadesh, Karkemish, Kizzuwatna, Ashtata à l'ouest, Terqa, Assur (quoi que cela soit discuté) et Arrapha au sud et à l'est. De 1600 à env. Les tombes royales d'Ur au très riche matériel archéologique indiquent également l'existence de réseaux d'échanges étendus, puisque les élites mésopotamiennes disposent notamment d'objets en lapis-lazuli provenant de l'Afghanistan actuel, et en perles de cornaline venues de l'Indus, en plus des minerais également importés depuis des pays lointains (étain d'Iran, cuivre d'Oman)[77]. Dans le domaine religieux et intellectuel, l'influence kassite n'est pas décelable, ce peuple se fondant largement dans le moule culturel babylonien. Retrouvée à Assur, exposée au musée du Louvre. J.-C., Eshnunna commence à unifier les autres royaumes de la Diyala, puis à étendre son influence vers le Zagros en amont de la Diyala, et surtout vers la Haute Mésopotamie. L'affirmation de la division du travail autour d'activités diverses qui sont alors plus clairement définies comme l'indiquent les listes de métiers de cette période est un autre élément de cette complexité plus importante, dans une société organisée autour de « maisons »/« maisonnées » de différentes tailles et liées par des relations complexes, autant de changements qui peuvent être analysés comme une amélioration bénéficiant à toute la communauté. Le IIIe millénaire av. Plan des zones fouillées dans le complexe du dieu Marduk à Babylone : au sud l'Esagil, et au nord la ziggurat Etemenanki dans sa grande enceinte. Pergamon Museum. La période néo-assyrienne court environ de 1000 à 600 av. Les conflits se prolongent plus au nord, quand les Mèdes amenés par leur roi Cyaxare viennent se joindre à la mêlée contre les Assyriens, et s'allient à Babylone. Introduction à l'Histoire de la Monnaie et Histoire monétaire de la Perse des Origines à la Fin de la Période Parthe. Ils ne semblent pas dépasser à l'ouest les limites de l'Euphrate, qui marque la frontière avec la zone d'influence hittite. Antikforever.com c'est 4000 ans d'histoire, l'Egypte pharaonique, l'Asie Mineure, la Grèce, la Perse, la Mésopotamie, la Palestine et la Syrie et un dictionnaire sur l'antiquité de près de 4000 définitions, Rois, dirigeants, pays, régions, villes etc. 2500 Castle Dr Après une série de rois aux accomplissements moins notables, le dernier grand souverain de la période médio-assyrienne, Teglath-Phalasar Ier (1116-1077), lance plusieurs expéditions à l'ouest jusqu'en Syrie, où il parvient à la Méditerranée, profitant du vide laissé depuis la chute de l'empire hittite dans le premier quart du XIIe siècle av. Empreinte du sceau-cylindre d'Ibni-sharrum, scribe de Shar-kali-sharri, chef-d’œuvre de la glyptique akkadienne. British Museum. L'empire néo-babylonien reprend largement les structures de son prédécesseur assyrien. Sur ce royaume : A. Bartelmus et K. Sternitzke (dir. Ces institutions disposent de vastes domaines agricoles exploités de manière intensive, et aussi d'ateliers employant parfois des milliers d'ouvriers, placés sous un contrôle étroit. Livre : Livre Histoire De La Mesopotamie Et De La Perse de Collectif, commander et acheter le livre Histoire De La Mesopotamie Et De La Perse en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. J.‑C. J.‑C. J.-C., sous le règne de Shar-kali-sharri, le fils de Naram-Sîn. Cela traduit la volonté de l'administration de cet empire de contrôler plus étroitement les structures économiques du pays de Sumer et d'Akkad, en organisant notamment un système de redistribution de produits agricoles à l'échelle de tout le royaume, géré depuis Puzrish-Dagan, et en plaçant les domaines des temples sous le contrôle étroit des gouverneurs. Situé sur le flanc sud-ouest de ce vaste ensemble montagnard, l'Élam, ou « pays haut », était fondamentalement double. J.‑C., la transition entre ce millénaire et le suivant est marquée par un recul de l'influence de la Basse Mésopotamie, et la Mésopotamie et ses régions voisines sont marquées par l'émergence de plusieurs cultures régionales, dont les traditions se prolongent par la suite. 178-179. Statue d'un personnage féminin en posture de prière, Khafadje, Musée de l'Oriental Institute de Chicago. Plan de l'Ekur, temple d'Enlil à Nippur : 1. J.‑C., la transition entre le Bronze récent et les premières phases de l'âge du fer. J.-C. et annexe progressivement le Hanigalbat, cœur du Mittani[149]. Pour autant, l'Assyrie de la première moitié du VIIIe siècle av. L'époque médio-assyrienne voit donc la constitution d'un royaume dominant la Haute Mésopotamie depuis sa capitale, Assur, qui fait l'objet de nombreux travaux de construction : restauration et agrandissement des temples et du vieux palais, construction d'un nouveau palais, extension des murailles. Cette période correspond sans doute à une expansion de l'agriculture irriguée dans cette région, même si le climat était alors apparemment plus humide que par la suite, ne nécessitant sans doute pas des aménagements hydrauliques complexes, et favorisant sans doute aussi l'exploitation des ressources des marais et autres zones humides (poissons, roseaux) qui est un autre facteur majeur du développement des communautés humaines du Sud mésopotamien. Du reste cette période est sans doute celle durant laquelle le sumérien cesse d'être une langue vernaculaire, pour ne plus être qu'une langue de culture[98]. Ces États sont dirigés par des souverains portant des titres divers, sans doute parce qu'ils ne désignent pas le même type d'autorité : en et ensí, plus anciens et qui ont un aspect religieux, lugal « grand homme » qui s'impose comme le titre royal par excellence[73]. À partir de la période dite du chalcolithique, vers 6000 av. Achat Histoire De La Mésopotamie Et De La Perse à prix bas sur Rakuten. Cela permet donc pour la première fois d'avoir une idée sur la composition ethnique de l'ancienne Mésopotamie, qui repose essentiellement sur le critère de la langue (langue écrite dans les textes, et aussi la langue formant les noms des personnes), l'analyse de la culture matérielle ne permettant que des suppositions peu assurées sur ce genre de question, car il est rare qu'un type de matériel archéologique coïncide avec une ethnie. La Perse. Signification du mot "ezida" Un glossaire Mais l'influence de la culture urukéenne se retrouve sur plusieurs autres sites septentrionaux, en général aux côtés d'une culture matérielle de type local, ce qui a laissé penser que sur certains sites il y avait une cohabitation entre des communautés du Nord et des gens venus du Sud (Hacinebi notamment). L'Épipaléolithique final (v. 15000-10000) de l'Irak correspond à la culture de Zarzi qui couvre le Kurdistan irakien avec les grottes de Zarzi, Palegawra, Shanidar B2 puis B1 et Zawi Chemi, et aussi le Zagros occidental. À part cela, l'impression qui ressort des quelques textes et de l'archéologie (d'un appui limité car la culture matérielle de la période dans cette région est mal définie) est que le Nord est une région quasiment pas urbanisée, où se trouvent surtout des communautés agricoles dispersées, ainsi que des groupes nomades arabes venus depuis les steppes syro-arabiques[210]. sont marqués par l'apparition d'entités politiques dont l'étendue territoriale surpasse largement celles des Etats de l'époque des dynasties archaïques : les empires d'Akkad (v. 2340-2190) et de la troisième dynastie d'Ur (v. 2112-2004). Ce peuple est manifestement arrivé en Haute Mésopotamie depuis le Nord (peut-être les régions au Sud du Caucase) et attesté dans la région depuis la seconde moitié du IIIe millénaire av. J.-C. Deux tablettes provenant des archives de marchands/hommes d'affaires d'Ur concernant leur commerce avec Dilmun. Il s'agit de petits établissements dont les habitants s'adonnent à la chasse et à la cueillette, puis adoptent progressivement l'agriculture et à l'élevage, présentant des affinités avec les cultures contemporaines du Nord-Levant et du Zagros[42]. pp. Son début de règne est difficile puisqu'il doit à nouveau pacifier les régions levantines, où l’Égypte entend désormais faire barrage à l'expansion assyrienne en appuyant des révoltes, et la Babylonie, qu'il doit finalement laisser à un souverain chaldéen, Mérodach-Baladan II pour se tourner vers les pays arabes et surtout l'Anatolie. J.-C., ceux-ci rencontrant un « roi des troupes Hourrites » derrière lequel certains veulent voir le Mittani, ou bien si ce royaume émerge après ces guerres, profitant du vide politique laissé par la chute d'Alep et celle de Babylone. British Museum.