Pour vous préparer au Bac français, vous trouverez ci-dessous un plan détaillé du commentaire littéraire du monologue d’Harpagon de L’Avare de Molière dans le programme du bac, rédigé par … VALERE On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du père et celui du fils sont des choses si opposées qu'il est HARPAGON.- N’as-tu point de honte, dis-moi, d’en venir à ces débauches-là ? LA FLÈCHE.- Le trésor de votre père, que j’ai attrapé. HARPAGON.- C’est une raillerie, que de vouloir me constituer son dot [i] Son dot : On hésite encore sur le genre du mot à la fin du XVIIe siècle. Encore passe pour moi. ÉLISE.- Oui, Madame, mon frère m’a fait confidence de la passion qu’il a pour vous. Vous ne sauriez croire, Monsieur, le plaisir que... HARPAGON.- Je m’en vais. Hé bien, qu’est-ce, Frosine ? Acte I. Scène I et II : L’exposition. Ne t’avais-je pas donné ordre... LA FLÈCHE.- Oui, Monsieur, et je m’étais rendu ici pour vous attendre de pied ferme ; mais Monsieur votre père, le plus malgracieux des hommes, m’a chassé dehors malgré moi, et j’ai couru risque d’être battu. on ait épié l’heure ; l’on a choisi (1682). HARPAGON.- Ne suis-je pas ton père ? L'AVARE ( Molière 1668 ) Le riche bourgeois Harpagon, à la grande honte de sa famille, pratique l'avarice. La fille est jeune, comme tu vois ; et les jeunes gens d’ordinaire n’aiment que leurs semblables, ne cherchent que leur compagnie. Oh sus, mon fils, savez-vous ce qu’il y a ? On n’est jamais à l’abri d’un miracle. LA FLÈCHE.- Il faut avouer que le vôtre animerait contre sa vilanie [15] Vilanie : avarice. ? La charité, Maître Simon, nous oblige à faire plaisir aux personnes, lorsque nous le pouvons. Plus, un luth de Bologne, garni de toutes ses cordes, ou peu s’en faut. , vingt mille francs cette année. (Il reprend son visage sévère.) HARPAGON.- Comment, pendard, c’est toi qui t’abandonnes à ces coupables extrémités ? Son dot : On hésite encore sur le genre du mot à la fin du XVIIe siècle. ACTE II, scènes 3 et 4 : CLÉANTE, MARIANE, ÉLISE, FROSINE. HARPAGON.- Hé bien, elles iront ensemble dans mon carrosse, que je leur prêterai. [i] Régale ou régal : fête, réjouissance. mon fils baise la main de sa prétendue belle-mère [9] Sa prétendue belle-mère : sa future belle-mère. qui est-ce ? HARPAGON, CLÉANTE, MARIANE, ÉLISE, FROSINE. Sauvons-nous, je l’entends crier. L'intrigue se passe à Paris. CLÉANTE.- Oui, mon père, c’est ainsi que vous me jouez ! CLÉANTE.- Ah ! LA FLÈCHE.- Ce n’est plus qu’un petit article. Quelles sont les circonstances de la première rencontre d’Élise et Valère? Les choses pressent plus que jamais ; et depuis que je ne t’ai vu, j’ai découvert que mon père est mon rival. 2020 Par jorjor; Acte 5 - Scène 6 : Stratégie, tactique et tic-tac 10 juil. Il n’est rien de plus sec et de plus aride, que ses bonnes grâces, et ses caresses ; et donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, qu’il ne dit jamais je vous donne, mais je vous prête le bon jour. MAÎTRE JACQUES.- Messieurs, vous n’avez qu’à parler ensemble : vous voilà d’accord maintenant ; et vous alliez vous quereller, faute de vous entendre. Aucune chose que tu n’obtiennes de moi. CLÉANTE.- Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d’un rigoureux honneur, et d’une scrupuleuse bienséance ! FROSINE.- Oui, je traite pour lui quelque petite affaire, dont j’espère une récompense. I)Résumé par Actes et par scènes : Acte I Scène 1 Valère et Elise s'aiment. CLÉANTE.- Au denier dix-huit ? Je sais les chagrins et les déplaisirs que sont capables de causer de pareilles traverses [1] Traverses : difficultés, afflictions. C’est une fille accoutumée à vivre de salade, de lait, de fromage, et de pommes, et à laquelle par conséquent il ne faudra ni table bien servie, ni consommés exquis, ni orges mondés perpétuels, ni les autres délicatesses qu’il faudrait pour une autre femme ; et cela ne va pas à si peu de chose, qu’il ne monte bien, tous les ans, à trois mille francs pour le moins. Éloignez-vous un peu. MAÎTRE JACQUES.- Hé quoi, à votre fils ? 3. L'Avare par Molière Longueur: 1:00 h Publié: 16/10/2018 Vous pouvez télécharger ce livre gratuitement si vous vous connectez avec vos informations de connexion Amazon pour un abonnement d'essai gratuit de 30 jours sur la principale plateforme de livres audio au monde, Amazon Audible. et me voit-on mêler de rien, dont je ne vienne à bout ? Ah, ma foi, tu seras bien fine, si tu en tires quelque chose ; et je te donne avis que l’argent céans est fort cher. Je n’ai pas, Dieu merci, les inclinations fort patibulaires ; et parmi mes confrères, que je vois se mêler de beaucoup de petits commerces, je sais tirer adroitement mon épingle du jeu, et me démêler prudemment de toutes les galanteries qui sentent tant soit peu l’échelle [16] Les galanteries qui sentent tant soit peu l’échelle : les inventions ingénieuses qui mènent à l’échelle de la potence, en d’autres termes, les crimes qui vous valent la potence. Valère est amoureux d'Élise, la fille d'Harpagon. , le plus posé homme du monde. [18] Il s’obligera : il prendra l’engagement. Je veux aller quérir la justice, et faire donner la question à toute ma maison [16] VAR. FROSINE.- Comment ? VAR. HARPAGON.- Le carrosse est tout prêt. et les franges de soie. [21] Je marierais le Grand Turc avec la République de Venise : on sait les guerres sans répit qui opposèrent les Vénitiens et les Turcs du XVe au XVIIe siècle. Voilà de belles drogues [27] De belles drogues : de belles marchandises. Voilà qu’on m’appelle. Vous ne sauriez croire le plaisir qu’elle aura de vous voir. : mais, à vous dire vrai, il me donnerait, par ses procédés, des tentations de le voler ; et je croirais, en le volant, faire une action méritoire. MARIANE.- Mais que voulez-vous que je fasse ? LA FLÈCHE.- As-tu quelque négoce avec le patron du logis ? De quoi diable s’avise-t-il ? HARPAGON.- N’est-ce pas une chose épouvantable, qu’un fils qui veut entrer en concurrence avec son père ? HARPAGON.- Ah, dis-lui, Maître Jacques, que moyennant cela, il pourra espérer toutes choses de moi ; et que hors Mariane, je lui laisse la liberté de choisir celle qu’il voudra. faire donner la question à toute la maison (1682). Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes [18] Des gênes : des tortures. et des Apollons ? - En vérité, Monsieur, ce procès m’est d’une conséquence tout à fait grande. qu’est-il devenu ? MAÎTRE JACQUES.- Vous avez raison, il se moque. (1682). C’est-à-dire : serais-tu homme à me trahir ? où ne pas courir ? Elise Me voilà prête à vous ouïr, mon frère. Supposé que le prêteur voie toutes ses sûretés, et que l’emprunteur soit majeur, et d’une, Le prêteur, pour ne charger sa conscience d’aucun scrupule, prétend ne donner son argent qu’au denier dix-huit, Mais comme ledit prêteur n’a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l’emprunteur, il est contraint lui-même de l’emprunter d’un autre, sur le pied du denier cinq, Des quinze mille francs qu’on demande, le prêteur ne pourra compter en argent que douze mille livres ; et pour les mille écus restants, Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliquées fort proprement sur un drap de couleur d’olive ; avec six chaises, et la, Harpagon est en effet un usurier redoutable, car Cléante ne tirera pas 200 écus , soit 600 livres, de tous les vieux. de sacrifier gloire et réputation, au désir insatiable d’entasser écu sur écu ? Hé bien, votre fils n’est pas si étrange que vous le dites, et il se met à la raison. CLÉANTE.- Et principalement notre mère [3] VAR. Previous Next . FROSINE.- Faut-il le demander ? FROSINE.- Il faudra vous assommer, vous dis-je ; et vous mettrez en terre, et vos enfants, et les enfants de vos enfants. quel Juif ! . Commençons par vous. N’est-il point caché là parmi vous ? Je voudrais que vous eussiez vu le ravissement où elle était, à m’entendre parler de vous. HARPAGON.- Comment, pendard, tu as l’audace d’aller sur mes brisées ? HARPAGON.- Tu lui disais tantôt pourtant... CLÉANTE.- Je lui ai dit quelques douceurs en votre nom, mais c’était pour vous plaire. FROSINE.- Ah que vous la connaissez mal ! HARPAGON.- J’aime une fille, que je veux épouser ; et le pendard a l’insolence de l’aimer avec moi, et d’y prétendre malgré mes ordres. Approchez, Dame Claude. Son air est de franche coquette ; sa taille est assez gauche, sa beauté très médiocre, et son esprit des plus communs. faire donner la question à toute la maison (1682). HARPAGON.- Et j’aurai soin qu’on soupe de bonne heure, pour ne vous point faire malades. c’est plus qu’au denier quatre [6] Au denier quatre : à un denier d’intérêt pour 4 deniers prêtés, soit 25,55%. C’est un terme qui se dit par corruption, au lieu de dire : il fait le saint Matthieu, ou ce que saint Matthieu faisait avant sa conversion, car on tient qu’il était alors usurier" (Dictionnaire de Furetière, 1690). 2020 Par jorjor; Acte 5 - Scène 5 - D’un rien, beaucoup ! Vous en avez toutes les marques. Avec les fourchettes assortissantes. [13] VAR. Cela me remettra sur pied ; et je vous en serai éternellement obligée. Tu sais que dans ce monde il faut vivre d’adresse, et qu’aux personnes comme moi le Ciel n’a donné d’autres rentes, que l’intrigue, et que l’industrie. Le ladre a été ferme à toutes mes attaques : mais il ne me faut pas pourtant quitter la négociation ; et j’ai l’autre côté, en tout cas, d’où je suis assurée de tirer bonne récompense. On ne veut point du tout dire son nom, et l’on doit aujourd’hui l’aboucher avec vous dans une maison empruntée, pour être instruit, par votre bouche, de votre bien, et de votre famille ; et je ne doute point que le seul nom de votre père ne rende les choses faciles. L’Avare L’Avare est une comédie de Molière datant de 1668 de 5 actes. FROSINE.- Mon Dieu, vous toucherez assez ; et elles m’ont parlé d’un certain pays, où elles ont du bien, dont vous serez le maître. LA FLÈCHE.- Ah, ah, c’est toi, Frosine, que viens-tu faire ici ? ELISE Mais que ne tâchez−vous aussi de gagner l'appui de mon frère en cas que la servante s'avisât de révéler notre secret ? HARPAGON.- Comment ? VALÈRE, ÉLISE. Des Adonis ? Aucune chose que tu n’obtiennes de moi. Il s’agit ici d’une fluxion de poitrine, d’une toux chronique, maladie dont Molière, qui jouait le rôle d’Harpagon, était affecté. Euh ? 9 juil. C’est donc une parfaite vieillerie. CLÉANTE.- Hé bien, mon père, puisque les choses sont ainsi, il faut vous découvrir mon cœur, il faut vous révéler notre secret. Je vous commets au soin de nettoyer partout ; et surtout, prenez garde de ne point frotter les meubles trop fort, de peur de les user. CLÉANTE.- Je vous demande pardon, mon père, de l’emportement que j’ai fait paraître. CLÉANTE.- Quoi, ne garder aucun ressentiment de toutes mes extravagances ? Vous avez à voir là-dessus. Voilà un pendard de valet qui m’incommode fort; et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là. et que vous avez là un vrai visage de santé ! . Premièrement, un lit de quatre pieds, à bandes de points de Hongrie, appliquées fort proprement sur un drap de couleur d’olive ; avec six chaises, et la courte-pointe de même ; le tout bien conditionné, et doublé d’un petit taffetas changeant rouge et bleu. Il n’est point de partis au monde, que je ne trouve en peu de temps le moyen d’accoupler ; et je crois, si je me l’étais mis en tête, que je marierais le Grand Turc avec la République de Venise [21] Je marierais le Grand Turc avec la République de Venise : on sait les guerres sans répit qui opposèrent les Vénitiens et les Turcs du XVe au XVIIe siècle. HARPAGON.- Je n’en ai pas de grandes, Dieu merci. - Je vous prie, Monsieur, de me donner le petit secours que je vous demande. Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! l'avare de molière acte 2 scène 2 Page 4 sur 50 - Environ 500 essais L'avare 2213 mots | 9 pages Etude de L’Avare de Molière Introduction Une pièce comique est destinée à faire rire les spectateurs ou les lecteurs. FROSINE.- Je vous assure, Monsieur, que vous ne sauriez jamais me soulager dans un plus grand besoin. vous êtes à ravir, et votre figure est à peindre. FROSINE.- Laissez-moi faire. Acte V. Scène 1 : Harpagon, l’avare en veut à la terre entière pour la disparition de sa cassette. Les plus vieux sont pour elle les plus charmants, et je vous avertis de n’aller pas vous faire plus jeune que vous êtes. [10] Des amours de Gombaud et de Macée : il s’agit d’une suite de scènes de la vie champêtre, expliquées par des vers d’allure archaïque, dont les premiers cartons remontent probablement au XVe ou au XVIe siècle. LA FLÈCHE.- L’aventure est tout à fait drôle. CLÉANTE.- J’aurai les quinze mille francs que je demande ? HARPAGON.- Dis-moi un peu. CLÉANTE.- C’est vous qui cherchez à vous enrichir par des usures si criminelles ? VAR. HARPAGON.- Il faudra voir cela. N’a-t-elle point pris garde à moi en passant ? J’ai un procès que je suis sur le point de perdre, faute d’un peu d’argent ; et vous pourriez facilement me procurer le gain de ce procès, si vous aviez quelque bonté pour moi. Que pourrions-nous faire à ceci ? FROSINE.- Pardonnez-moi. FROSINE.- Oui, elle. et savez-vous le nom, les biens, et la famille de celui pour qui vous parlez ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Je vous aurais sans doute détourné [2] J’aurais détourné : j’aurais éloigné, écarté. FROSINE.- Assurément. C’est la fleur de l’âge cela ; et vous entrez maintenant dans la belle saison de l’homme. ? Je te défie d’attendrir, du côté de l’argent, l’homme dont il est question. HARPAGON.- C’est une chose où tu m’obliges, par la soumission et le respect où tu te ranges. FROSINE.- Il faut être folle fieffée. FROSINE.- Hé bien, qu’est-ce que cela, soixante ans ? Il est à propos que je fasse un petit tour à mon argent. Voilà un homme cela. HARPAGON.- Et moi, j’ai toutes les joies du monde de te voir raisonnable. Qui peut-ce être ? Scène 5. je te déshérite je te donne ma malédiction. CLÉANTE.-Ah ! . Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. La joie éclatait dans ses yeux, au récit de vos qualités ; et je l’ai mise enfin dans une impatience extrême, de voir ce mariage entièrement conclu. ? Tout ce que je saurais vous dire, c’est que sa famille est fort riche, qu’il n’a plus de mère déjà ; et qu’il s’obligera [18] Il s’obligera : il prendra l’engagement. [11] VAR. CLÉANTE.- Ce ne sont point ici des choses où les enfants soient obligés de déférer aux pères ; et l’amour ne connaît personne. HARPAGON.- Tu m’as fait plaisir, Maître Jacques, et cela mérite une récompense. De beaux portraits de Saturne, du roi Priam, du vieux Nestor, et du bon père Anchise sur les épaules de son fils. . [2] "On appelle fesse-mathieu un homme qui prête à gros intérêts et qu’on ne veut pas nommer ouvertement usurier. MAÎTRE JACQUES.- Tout est conclu. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles, et de l’amitié tant qu’il vous plaira ; mais de l’argent, point d’affaires. Qu’est-ce qu’Élise reproche à Valère et aux hommes en général? MARIANE.-C’est une douce consolatio… Justice, juste Ciel. L’Avare ACTE I Scène 4. Dans cette première scène, quels personnages sont présentés? CLÉANTE.- Je suis épris d’une jeune personne qui répond à mes vœux, et reçoit tendrement les offres de ma foi ; et mon père s’avise de venir troubler notre amour, par la demande qu’il en fait faire. Elle m’a toujours élevée avec une tendresse extrême, et je ne saurais me résoudre à lui donner du déplaisir. Rosa CORONA - Acte 4 -Tout se complique ? que des jeunes gens pour les aimer ! Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi [15] VAR. Le riche et avare Harpagon a deux enfants : Élise, amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain au service de son père en qualité d'intendant, et Cléante, qui souhaite épouser Mariane, une jeune orpheline sans fortune. CLÉANTE.- Il a fallu, pour mes péchés, que cette passion lui soit venue en tête. Lisez la scène 2 et dites en quoi elle constitue « un coup de théâtre ». FROSINE.- Ne voyez-vous pas jusqu’où va cette ligne-là ? Vous pouvez partir quand il vous plaira. Jusqu’à tantôt. quel Arabe est-ce là ? Je n’irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas ; et il faut bien que je touche quelque chose. CLÉANTE.- Lui aurait-on appris qui je suis ? Ce n’est pas moi, Monsieur, au moins, qui leur ai découvert votre nom, et votre logis : mais, à mon avis, il n’y a pas grand mal à cela. Ses affaires le pressent d’en trouver, et il en passera par tout ce que vous en prescrirez. Scène 4. lui donner quelque chose. . . Il faut bien qu’il ait quelque part un ample magasin de hardes ; car nous n’avons rien reconnu au mémoire que nous avons. [30] Votre fraise à l’antique : en 1668, Harpagon s’habille comme sous le règne d’Henri IV. Plus, une tenture de tapisserie, des amours de Gombaut, et de Macée [10] Des amours de Gombaud et de Macée : il s’agit d’une suite de scènes de la vie champêtre, expliquées par des vers d’allure archaïque, dont les premiers cartons remontent probablement au XVe ou au XVIe siècle. VAR. LA FLÈCHE.- Ah ! lui sied-il bien d’être encore amoureux ? MAÎTRE JACQUES.- Vous avez raison. de toutes les dépenses qu’elle ne fera point. HARPAGON.- Je mettrai ordre que mon carrosse soit tout prêt, pour vous mener à la foire. MAÎTRE SIMON.- Oui, Monsieur, c’est un jeune homme qui a besoin d’argent. Elles iront bien toutes seules ; et j’ai besoin de vous. CLÉANTE.- Que veux-tu que j’y fasse ? Mais n’en prenons rien que le quart. L avare (Publié le 13 avril 2012) (Mis à jour le: 14 janvier 2016) L’Avare ACTE IV Scène 4. . Il est content de vos promesses. MARIANE.- Que saurais-je vous dire ? traître que tu es, où t’es-tu donc allé fourrer ? Et serais-tu pour me trahir ? FROSINE.- Je veux dire qu’il conservera du dépit, si l’on montre qu’on le refuse ; et qu’il ne sera point d’humeur ensuite à donner son consentement à votre mariage. Qu’elle s’aidât un peu : "On dit qu’il faut qu’un homme. HARPAGON.- Oui, de son air, de sa taille, de sa beauté, de son esprit ? L’avare ACTE 1 Scène 1 Valère / Elise Elise et Valère parlent de sentiment Lui pas même classe sociale Il est un valet Harpagon pas d’accord Valère espère que son frère Cléante va les aider Scène 2: Cléante / Elise Cléante dit à Élise qu’il est amoureux de Marianne Elise lui dit pas pour Valère Scène … HARPAGON.- Hé bien, qu’est-ce que cela veut dire ? (Il revient à Harpagon.) D’où vient cette rencontre ? Voilà ce que je n’aurais jamais pensé ; et je suis bien aise d’apprendre qu’elle est de cette humeur. et élevée dans une grande épargne de bouche. Il s’agit ici d’une fluxion de poitrine, d’une toux chronique, maladie dont Molière, qui jouait le rôle d’Harpagon, était affecté. ACTE IV. L’Avare ACTE IV Scène 4. cela est bien bâti auprès d’une personne comme vous. HARPAGON.- Retire-toi, te dis-je, et ne m’échauffe pas les oreilles. Alone again , Harpagon sees a woman named Frosine enter the stage. FROSINE.- Cela va plus loin qu’on ne vous peut dire. Mais comme ledit prêteur n’a pas chez lui la somme dont il est question, et que pour faire plaisir à l’emprunteur, il est contraint lui-même de l’emprunter d’un autre, sur le pied du denier cinq [5] Du denier cinq : à un denier d’intérêt pour 5 deniers prêtés, soit 20%. CLÉANTE.- Que la peste l’étouffe avec sa discrétion, le traître, le bourreau qu’il est. où se cache-t-il ? HARPAGON.- Mais, Frosine, as-tu entretenu la mère touchant le bien qu’elle peut donner à sa fille ? (Elle tient un balai. LA FLÈCHE.- Bagatelles ici. CLÉANTE.- Assez, pour le temps qu’il y a. CLÉANTE.- Fort bien ; mais sans savoir qui j’étais ; et c’est ce qui a fait tantôt la surprise de Mariane. Suivez-moi vite. Molière, L'Avare, Acte I, scène 2 Le 12/03/2009 à 13:00 par Clément Solym 0 Réactions | 0 Partages Sont-ce des hommes que de jeunes blondins ? Le tout, ci-dessus mentionné, valant loyalement plus de quatre mille cinq cents livres, et rabaissé à la valeur de mille écus, par la discrétion du prêteur. [1] Des ouvertures : des biais, des moyens. [16] VAR. Il veut faire enfermer la ville entière et presse le commissaire de s’exécuter. FROSINE.- Oui, j’ai raison, je le sais bien. Act 2, Scene 4. LA FLÈCHE.- Ma foi, Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheureux ; et il faut essuyer d’étranges choses, lorsqu’on en est réduit à passer, comme vous, par les mains des fesse-mathieux [2] "On appelle fesse-mathieu un homme qui prête à gros intérêts et qu’on ne veut pas nommer ouvertement usurier. vraiment, cela ne va pas de la sorte. HARPAGON.- Oses-tu bien, après cela, paraître devant moi ? étant morte, dont on ne peut m’ôter le bien. MAÎTRE SIMON.- Non, je ne puis pas bien vous en instruire à fond, et ce n’est que par aventure que l’on m’a adressé à lui ; mais vous serez de toutes choses éclairci par lui-même ; et son homme m’a assuré, que vous serez content, quand vous le connaîtrez. HARPAGON.- C’est toi qui te veux ruiner par des emprunts si condamnables ? LA FLÈCHE.- C’est la réponse que j’ai faite. L’avare. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. CLÉANTE.- Donne-moi un peu ce mémoire, que je le voie encore. L’édition de 1734 donne : sa dot. 2) L'image Du Serail Chez Montesquieu : Extraits Des Lettres Persanes (lettre 2, 3, 161) ; … [10] VAR. Il y a là de quoi satisfaire à la vue ; et c’est ainsi qu’il faut être fait, et vêtu, pour donner de l’amour. ÉLIS… des Pâris ? CLÉANTE.- Que veut-il que je fasse de cela ? MARIANE.- C’est une douce consolation, que de voir dans ses intérêts une personne comme vous ; et je vous conjure, Madame, de me garder toujours cette généreuse amitié, si capable de m’adoucir les cruautés de la fortune. de celui qui m’a dérobé ? Il est Turc là-dessus, mais d’une turquerie à désespérer tout le monde ; et l’on pourrait crever, qu’il n’en branlerait pas. (1682). Hé ! ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Cette considération m’en faisait quitter le dessein ; et comme je l’ai fait demander, et que je suis pour elle engagé de parole, je te l’aurais donnée, sans l’aversion que tu témoignes. Point de secourable bonté ? CLÉANTE.- Sans doute [11] Sans doute : assurément. Commentaire de la pièce de théâtre L’Avare de Molière, Acte IV, scène 7. HARPAGON.Il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau..- Au voleur, au voleur, à l’assassin, au meurtrier. HARPAGON.- Non, du côté de l’homme on ne doit point risquer l’affaire, et ce sont des suites fâcheuses, où je n’ai garde de me commettre. Video Molière - L'Avare - Comédie Française 1973 - 1/2 Notices & Livres Similaires l_avare de moliere acte 1 scene 4 fallas y soluciones de compresor automotriz Notices Utilisateur vous permet trouver les notices, manuels d'utilisation et les livres en formatPDF. De leur dialogue de sourds naît un quiproquo savoureux. FROSINE.- Vous avez raison. Trouver la jeunesse aimable ! [9] Sa prétendue belle-mère : sa future belle-mère. (Il tire son mouchoir de sa poche ; ce qui fait croire à maître Jacques qu’il va lui donner quelque chose.). Plus, un trou-madame [12] Un trou-madame : "jeu où on laisse couler des boules dans des trous, ou rigoles, marquées diversement pour le gain ou pour la perte" (Dictionnaire de Furetière, 1690). . Ce n’est personne. Scène II Cléante, Elise Cléante Je suis bien aise de vous trouver seule, ma soeur ; et je brûlois de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret. et ne me dois-tu pas respect ? HARPAGON.- Moi ? HARPAGON.- Je te défends de me jamais voir. MARIANE.- Hélas, suis-je en pouvoir de faire des résolutions ! HARPAGON.- Tu m’as fait grand plaisir, Frosine ; et je t’en ai, je te l’avoue, toutes les obligations du monde. [5] Pour vouloir exiger de moi que ce qui peut : pour vouloir exiger de moi autre chose que ce qui peut... [6] Le diantre est : le diable est, la difficulté est... [7] Un train : un équipage, des habits, mais aussi une suite de quelques serviteurs. [27] De belles drogues : de belles marchandises. FROSINE.- Comment ? Ne croyez pas que ce soit, mon père, pour vous en dégoûter ; car belle-mère pour belle-mère, j’aime autant celle-là qu’une autre. [5] Du denier cinq : à un denier d’intérêt pour 5 deniers prêtés, soit 20%. de quoi est-ce qu’on parle là ? faire donner la question à toute la maison (1682). Je viens de me ressouvenir d’une de mes amies, qui sera notre fait. (Il reprend un air gai.) Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. [3] VAR. traître que tu es, où t’es-tu donc allé fourrer ? [i] Son dot : On hésite encore sur le genre du mot à la fin du XVIIe siècle. LA FLÈCHE.- Lui se mêler d’aimer ! HARPAGON.- Je te veux faire toi-même, Maître Jacques, juge de cette affaire, pour montrer comme j’ai raison. , et un damier, avec un jeu de l’oie renouvelé des Grecs, fort propres à passer le temps lorsque l’on n’a que faire. LA FLÈCHE.-Votre père amoureux ? Il n’est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains. [1] Traverses : difficultés, afflictions. Lui as-tu dit qu’il fallait qu’elle s’aidât [i] Qu’elle s’aidât un peu : "On dit qu’il faut qu’un homme s’aide pour dire qu’il fasse un effort de lui-même pour profiter du secours qu’on lui veut donner" (Dictionnaire de Furetière, 1690).