MARCELINE. Levez-vous. TOUS ENSEMBLE. Revenons à La Folle Journée. SUZANNE. PÉDRILLE y va. Son habit est une robe de juge espagnol moins ample que celle de nos procureurs, presque une soutane ; une grosse perruque, une gonille ou rabat espagnol au cou, et une longue baguette blanche à la main. Oui, déplorable ! Où croyez-vous qu'est Monseigneur ? Vous en avez tant fait dans le pays, qu'il faut bien aussi qu'à votre tour... Cette profonde moralité se fait sentir dans tout l'ouvrage ; et s'il convenait à l'auteur de démontrer aux adversaires qu'à travers sa forte leçon il a porté la considération pour la dignité du coupable plus loin qu'on ne devait l'attendre de la fermeté de son pinceau, je leur ferais remarquer que, croisé dans tous ses projets, le comte Almaviva se voit toujours humilié, sans être jamais avili. Pour sauver son mariage avec Suzanne et démasquer le Comte qui a des visées sur elle, Figaro a imaginé un stratagème : il demande à Suzanne de fixer un rendez-vous avec le Comte le soir même dans le jardin. Je ne puis le nier, je l'ai dit. Et qui ? LE COMTE. Eh ! Pas si bête, pourtant, pas si bête ! SUZANNE. D'une femme de province, Le client un peu instruit sait toujours mieux sa cause que certains avocats, qui, suant à froid, criant à tue-tête, et connaissant tout, hors le fait, s'embarrassent aussi peu de ruiner le plaideur que d'ennuyer l'auditoire CHÉRUBIN sorti. SCÈNE 2 BARTHOLO. (Elle lit.) Ce drôle est toujours le même ! ... (Il chante.) Tu verras comme je vais le gronder. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine. DEUXIÈME COUPLET LE COMTE. Il y avait derrière la porte une BRID'OISON, à BAZILE. LE COMTE, à part. LE COMTE. Quelle douce réciprocité ! BARTHOLO, avec joie. Ah ! Voilà ton père. Feu M. le prince de Conti, de patriotique mémoire (car, en frappant l'air de son nom, l'on sent vibrer le vieux mot patrie), feu M. le prince de Conti, donc, me porta le défi public de mettre au théâtre ma préface du Barbier, plus gaie, disait-il, que la pièce, et d'y montrer la famille de Figaro, que j'indiquais dans cette préface. Oh ! Et un ruban à vous. Check out Monologue de Figaro (Le Mariage de Figaro Acte 5, Scène 3) by Jean Piat on Amazon Music. Encore une dot ! Vous pouviez fuir par l'escalier. Eh, quelle folie ! • Le Mariage de Figaro, acte 1 scène 1 : analyse • Le Mariage de Figaro, acte 3 scène 5 : analyse • Le Mariage de Figaro, acte 3 scène 16 : analyse • Le Mariage de Figaro, acte 5 scène 3 : analyse 〉 Fiche de lecture • Le Mariage de Figaro, Beaumarchais 〉 Résumé • Le Mariage de Figaro… FIGARO, à part. LE COMTE. Allons au fait ; ce n'est pas tout cela qui blesse. Ah ! une épingle a tout fait partir ! Crois-tu donc que je plaisante ? LA COMTESSE. Qu'est-ce qu'il a donc au bras ? Telle est la marche de la scène. Je ne suis point, comme l'on voit, l'ennemi de mes ennemis. Je veux, traînant ma chaîne, On met la table du greffer et son tabouret de gâté sur le devant, et des Sièges pour Brid'oison et d'autres juges, des deux côtés de l'estrade du Comte. SCÈNE 10 Jean de Lyra, mon bel ami. LA COMTESSE. Aussi leste que joli ! Ce secret met en lumière L'homme adroit fait son parti. car ce qu'il avoue, messieurs, je l'ai ouï, je vous jure, de la bouche même de sa complice. Eh bien, qui rend donc ma présence au château si nécessaire ? J'entends. Qu'on me donne un peu de temps : je suis bien près de les revoir ; il y a quinze ans que je les cherche. Tu es loin de savoir tout le succès qu'il te vaudra. LE COMTE. Maîtres et valets au théâtre. Avec la différence du genre, on blâme ici ce qu'on approuvait là. que oui, j'oserai. L'ouvrage bien moral. ANTONIO. LA COMTESSE. J'y suis toute faîte. Délicieuse créature ! Ils savent que je les connais ; si j'avais eu dessein de les nommer, ç'aurait été au ministère public ; leur supplice est de l'avoir craint, il suffit à mon ressentiment. Beaucoup de valets, paysannes, paysans Figaro. LA COMTESSE. FIGARO. FIGARO, froidement. monsieur, je demande sa grâce. Silence. FIGARO s'écrie. il faut relever la manche, afin que l'amadisi prenne mieux... (Elle le retrousse.) Il faudrait montrer qu'homme de Cour, en bon français, est moins l'énoncé d'un état que le résumé d'un caractère adroit, liant, mais réservé pressant la main de tout le monde en glissant chemin à travers ; menant finement son intrigue avec l'air de toujours servir ; ne se faisant point d'ennemis, mais donnant près d'un fossé, dans l'occasion, de l'épaule au meilleur ami, pour assurer la chute et le remplacer sur la crête ; laissant à part tout préjugé qui pourrait ralentir sa marche ; souriant à ce qui lui déplaît, et critiquant ce qu'il approuve, selon les hommes qui l'écoutent ; dans les liaisons utiles de sa femme ou de sa maîtresse, ne voyant que ce qu'il doit voir, enfin... LA COMTESSE, seule Mais je garde une foule d'idées qui me pressent pour un des sujets les plus moraux du théâtre, aujourd'hui sur mon chantier : La Mère coupable ; et si le dégoût dont on m'abreuve me permet jamais de l'achever, mon projet étant d'y faire verser des larmes à toutes les femmes sensibles, j'élèverai mon langage à la hauteur de mes situations ; j'y prodiguerai les traits de la plus austère morale, et je tonnerai fortement sur les vices que j'ai trop ménagés. D'ailleurs, l'homme qui épouse est-il tenu de rembourser ? bonjour, cher docteur de mon coeur ? Vous autres, époux maladroits, qui tenez des espions à gages et tournez des mois entiers autour d'un. MARCELINE. LE COMTE. SUZANNE, riant tout haut, de l'autre côté: Ah! c'est vous qui nous jugerez ? j'ai voulu vingt fois y renoncer... Étrange effet de l'irrésolution ! Zon, zon, zon. Ah ! Dans l'hôtel ? (A part.) Quel homme aisé voudrait, pour le plus modique honoraire, faire le métier cruel de se lever à quatre heures, pour aller au Palais tous les jours s'occuper, sous des formes prescrites, d'intérêts qui ne sont jamais les siens ? Suzette ! Surtout bien respectable ! FIGARO. Pas plus de l'une que de l'autre. C'est donc de tout à l'heure ? Scène 9 Un ruban ! MARCELINE, une révérence. On tolère un si léger mal, parce qu'il est sans conséquence, et que la vermine éphémère démange un instant et périt ; mais le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il frappe. oui.
Telle est fière et répond d'elle, LE COMTE ALMAVIVA doit être joué très noblement, mais avec grâce et liberté. LE COMTE, gaiement. Je la regarde. ... Vous n'y êtes pas. les abus sont-ils devenus si incas, qu'on n'en puisse attaquer aucun sans lui trouver vingt défenseurs ? Lecture de la scène 6 de l'acte 2 Le Mariage de Figaro - Beaumarchais Qui vous met à la gêne ? LA COMTESSE, troublée, se lève. FIGARO, CHÉRUBIN, LE COMTE, ... - Je sens, je sens beaucoup, madame, dit le jeune homme en rougissant. FIGARO. ... Désabusé ! Il est inutile de chercher, Monseigneur, c'est moi qui ai sauté. FANCHETTE. ... Une spatule à ton bras droit ? CHÉRUBIN, piteusement. C'est son Chien d'amour qui la berce : elle aurait troublé notre fête. LE COMTE, en colère. La fable est une comédie légère, et toute comédie n'est qu'un long apologue : leur différence est que dans la fable les animaux ont de l'esprit, et que dans notre comédie les hommes sont souvent des bêtes, et, qui pis est, des bêtes méchantes. Nous y voilà. SUZANNE, avec joie. Il y est aussi ; baisse la voix. eNotes plot summaries cover all the significant action of The Marriage of Figaro. FIGARO. Son vêtement des quatre premiers actes est un juste blanc à basquines, très élégant, la jupe de même, avec une toque, appelée depuis par nos marchandes à la Suzanne. Tu ris, friponne ! Tuez-le donc, ce méchant page. De l'épouser, docteur, de l'épouser ! LE COMTE. FIGARO, l'arrêtant. qui pourrait-ce être, docteur, sinon le beau, le gai, l'aimable Figaro ? Le Comte et sa Suzanne se sont arrangés sans moi ? De monsieur Figaro ? Expliquez-vous. L'amour... n'est que le roman du coeur : c'est le plaisir qui en est l'histoire ; il m'amène à tes genoux. Et les cent écus qu'il m'a pris ? BRID'OISON Jusqu'à l'instant du bal le Comte ignorera que vous soyez au château. Joignez-vous à moi, mes amis ! Toujours mentir contre l'évidence ! Le comte Almaviva leur a proposé de leur donner une chambre dans son château. SUZANNE. Quoi ! SUZANNE. PÉDRILLE. ah ! FIGARO. Monseigneur n'y met pas tant de façon avec sa servante : il voulait m'acheter. De toutes les choses sérieuses le mariage étant la plus boutonne, j'avais pensé... Et comme chacun cherche toujours le seul avantage qui lui manque, c'est alors qu'on peut voir dans nos académies l'homme de la Cour siéger avec les gens de lettres ; les talents personnels et la considération héritée se disputer ce noble objet, et les archives académiques se remplir presque également de papiers et de parchemins. Il a donc sauté par la fenêtre ? BARTHOLO, bas, d'un ton sombre. LE COMTE. ANTONIO. Jeune homme, embrassez Suzanne... pour la dernière fois. que non pas ! Es-tu tout seul ? Tu vas mener un train de vie bien différent, mon enfant : dame ! BARTHOLO. 1969-1982 : Le Mariage de Figaro, mise en scène de Jean Meyer au Théâtre des Célestins, Lyon. Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Acte V scène 7 (Commentaire composé) Introduction : Cette scène se situe dans l'acte de dénouement, le comte s'est rendu au rendez-vous envoyé par la fausse Suzanne et croît parler à Suzanne mais parle à sa femme. - C'est... ce n'est qu'une épingle que je veux lui remettre. LE COMTE. Il n'est pas Chez lui, Monseigneur. On n'a jamais mis un ruban... mon oncle... FIGARO. Moi et l'Amour. C'est pendant le règne d'un bon prince qu'on écrit sans danger l'histoire des méchants rois ; et plus le gouvernement est sage, est éclairé, moins la liberté de dire est en presse ; chacun y faisant son devoir, on n'y craint pas les allusions ; nul homme en place ne redoutant ce qu'il est forcé d'estimer, on n'affecte point alors d'opprimer chez nous cette même littérature qui fait notre gloire au dehors, et nous y donne une sorte de primauté que nous ne pouvons tirer d'ailleurs. Eh ! Il est déjà bien loin. tu n'as pas deviné celui-là. Comment voulez-vous ? Moi je suis désolé de m'être égayé sur le page, puisque vous l'entendiez. SUZANNE, troublée. Sans hésiter, le Charmant enfant ! FIGARO. C'est le mien. LE COMTE. LE COMTE, à part. FIGARO. Après l'avoir arrêté, veillons sur les voies de Suzanne, ou plutôt avertissons-la ; elle est si jolie créature ! Non pour toujours. BAZILE. L'HUISSIER, glapissant. LE GREFFIER, sur le tabouret derrière sa table ; (Bis) BRID'OISON Qui sait le sort d'un enfant jeté dans une carrière aussi dangereuse ? Puis l'illusion s'est détruite et, trop désabusé... Désabusé ! BARTHOLO. LE COMTE revient en courant. (Haut.) Pourquoi, dans ses libertés sur son maître, Figaro m'amuse-t-il au lieu de m'indigner ? FIGARO. BRID'OISON. BARTHOLO. Tu Comptes sur celui-là ? Eh bien, l'ami, puisque tu en sais tant, nou-ous aurons soin de ton affaire. La perfide ! ANTONIO, à Banholo. Et si je ne buvais pas, je deviendrais enragé. Vous n'irez pas plus loin, messieurs ; c'est ici, sous ces marronniers, que nous devons tous célébrer l'honnête fiancée que j'épouse, et le loyal seigneur qui se l'est destinée. SCÈNE 3 toute la noce accourt avec des flambeaux. C'eût été joli ! TROUPE DE PAYSANS Non ; mais Marceline, le bel esprit, osera le faire, elle. Le Comte leur a offert une belle chambre du château mais Suzanne refuse d’y loger. Quelle satisfaction ! DOUBLE-MAIN. LE COMTE. Pour sauver son mariage avec Suzanne et démasquer le Comte qui a des visées sur elle, Figaro a imaginé un stratagème : il demande à Suzanne de fixer un rendez-vous avec le Comte le soir même dans le jardin. LA COMTESSE. LE COMTE. Qualités ? LA COMTESSE. BARTHOLO. Charmante ! FIGARO, à part. SUZANNE, à Bartholo. N'est-ce pas pour voltiger ? - (Au Comte qui sort. ) BAZILE, montrant Marceline. Monseigneur est brutal sur l'article. Mais si tu n'es pas contente du prix, j'y joindrai mille baisers. Je te croyais plus fort en jugement ! Cela est juste : à genoux, bien courbé, prosterné, ventre à terre. Et qui m'a volé dans le temps cent écus que j'ai sur le coeur. Enfin, pour dernier mal, tous les états de la société sont parvenus à se soustraire à la censure dramatique : - (Au Comte qui sort. ) SUZANNE. SUZANNE. - Voyons donc ce que la bossette... la courbette... la cornette du cheval... Je n'entends tien à tous ces noms-là - Ah ! SUZANNE, LA COMTESSE La porte pour entrer s'ouvre et se ferme à la troisième coulisse à droite ; celle d'un cabinet, à la première coulisse à gauche. C'est un homme. On dit que tu-u fais ici des tiennes ? MARCELINE lui remet un papier. dites pour moi seul. SUZANNE, avec ceux de la Comtesse, MARCELINE Héééé, voilà le gros docteur : la fête sera complète. Et c'est ce que l'auteur a mis avec gaieté dans la bouche de Suzanne, quand elle dit à cet enfant : Oh ! SUZANNE, une révérence. FIGARO. En l'épousant. Ah ! Au lieu de punir Chérubin, donnez-le-moi en mariage, et je vous aimerai à la folie. BARTHOLO, médecin de Séville LE COMTE. Commentaire de texte de 6 pages en littérature : Beaumarchais, Le mariage de Figaro, Acte I Scène 6, Extrait : commentaire. LA COMTESSE, troublée. il s'est sauvé, je me suis troublée ; l'effroi général a fait le reste. Combien la Comtesse t'a-t-elle donné pour cette belle association ?. FIGARO, à Brid'oison. Une fiancée bien éprise, et qui perd son futur... Il cherche à terre, et retrouve enfin l'épingle qu'il attache à sa manche. FIGARO, seul. Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume, et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs. Permets donc que, prenant l'emploi de la Folie, je sois le bon chien qui le mène à ta jolie mignonne porte ; et nous voilà logés pour la vie. Silence, messieurs ! Ta bonne vérité ? Mais parlez bas ! Honorez votre bienfaiteur. Ce n'est rien d'entreprendre une chose dangereuse, mais d'échapper au péril en la menant à bien : car d'entrer chez quelqu'un la nuit, de lui souffler sa femme, et d'y recevoir cent coups de fouet pour la peine, il n'est rien plus aisé ; mille sots coquins l'ont fait. Enfin que demandez-vous, BAZILE ? avec ses longues paupières hypocrites. (Que mon coeur, mon coeur a de peine ! ) Pourquoi donc enfermée ? SUZANNE accourt à sa maîtresse. Je suis la pauvre comtesse Almaviva, la triste femme délaissée, que vous n'aimez plus. LA COMTESSE. SCÈNE 17 Silence ! Sous le coin d'un seul époux, On apprend qu'il en est amoureux sans la connaître et que ces deux personnages ne se connaissent pas. Vous rougissiez, vous pleuriez, votre visage était défait... D'honneur, il l'est encore. je ne sais quelle crainte m'a saisi à l'occasion de ce billet ; et, s'il faut avouer ma bêtise, j'ai sauté sans réflexion sur les couches, où je me suis même un peu foulé le pied droit. LA COMTESSE, plus troublée. D'où naissaient donc ces cris perçants ? Elle a converti son docteur, cette fine lampe dorée de ma mère ! Quel bonheur qu'aucun gage d'une union si détestée... BARTHOLO. LA COMTESSE, avec un souvenir douloureux. FIGARO se relève tout à fait en déguisant sa voix. Vous demander la clef serait, je le vois, inutile ; mais il est un moyen sûr de jeter en dedans cette légère porte. SCÈNE 10 .LE COMTE. FIGARO. La jarretière ? Tandis qu'il n'est pas un chanteur que mon talent n'ait fait briller. SUZANNE. Où est donc Marceline ? Je l'enfile, et le paye en sa monnaie. Eh pardi, c'è-est Madame. Que peut requérir la demanderesse ? Qui dit cela, Madame ? Que pendant l'absence de Monseigneur je vais vous envoyer le Chérubin ; coiffiez-le, habillez-le ; je le renferme et l'endoctrine ; et puis dansez, Monseigneur. Pour votre Camariste, je ne sais ; mais pour du trouble, assurément. SUZANNE. Ce que je trouve en toi, ma beauté... SUZANNE, piquée. si je l'avais vu pourtant ! Si je n'ai versé sur nos sottises qu'un peu de critique badine, ce n'est pas que je ne sache en former de plus sévères : quiconque a dit tout ce qu'il mit dans son ouvrage, y a mis plus que moi dans le mien. (Haut.) De cette absurde injustice Médiocre et rampant, et l'on arrive à tout. il dit du bien de tout le monde ! LE COMTE, plus embarrassé. Un grand seigneur passe à Séville ; il me reconnaît, je le marie ; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne ! ANTONIO. SUZANNE, lui fermant la bouche avec sa main, oublie de déguiser sa voix. Est-ce que je le suis ? SUZANNE. LE COMTE, à part. Brailler. Eh ! Ah ! Notre littérature seule, estimée de toutes les nations, étend l'empire de la langue française, et nous obtient de l'Europe entière une prédilection avouée qui justifie, en l'honorant, la protection que le gouvernement lui accorde. Une jeune personne qui m'honore de ses bontés particulières. BAZILE, maître de clavecin de la Comtesse SUZANNE, de loin, les doigts unis sur sa bouche. Voilà mon mot. Heureusement aussi l'on n'avait pas le projet de calomnier cet auteur : chacun se livra de bonne foi à ce doux intérêt qu'inspire une jeune femme honnête et sensible, qui réprime ses premiers goûts ; et notez que, dans cette pièce, l'époux ne paraît qu'un peu sot ; dans la mienne, il est infidèle : ma Comtesse a plus de mérite. A quoi bon ? Son ruban de nuit ! Op hun trouwdag spelen zich vele intriges af. Était-il avec vous, Bazile ? Une petite journée comme celle-ci forme bien un ambassadeur ! il est juste, au contraire, que l'avantage de la naissance soit le moins contesté de tous, parce que ce bienfait gratuit de l'hérédité, relatif aux exploits, vertus ou qualités des aïeux de qui le reçut, ne peut aucunement blesser l'amour-propre de ceux auxquels il fut refusé ; parce que, dans une monarchie, si l'on ôtait les rangs intermédiaires, il y aurait trop loin du monarque aux sujets ; bientôt on n'y verrait qu'un despote et des esclaves : le maintien d'une échelle graduée du laboureur au potentat intéresse également les hommes de tous les temps, et peut-être est le plus ferme appui de la constitution monarchique . LE COMTE. Il n'y a personne, et pour le coup j'ai tort. parce qu'elle a fait quelques études et tourmenté la jeunesse de Madame, elle veut tout dominer au château ! SUZANNE, se défripant. En écrivant cette préface, mon but n'est pas de rechercher oiseusement si j'ai mis au théâtre une pièce bonne ou mauvaise ; il n'est plus temps pour moi : mais d'examiner scrupuleusement (et je le dois toujours) si j'ai fait une oeuvre blâmable. Scène 16 Je vais m'en plaindre à ma maîtresse ; et loin de supplier pour vous, je dirai moi-même à Monseigneur : C'est bien fait, Monseigneur ; chassez-nous ce petit voleur ; renvoyez à ses parents un petit mauvais sujet qui se donne les airs d'aimer Madame, et qui veut toujours m'embrasser par contrecoup. SUZANNE, à part. Pourquoi fuir un éloge que vous méritez si bien ? Je n'entends plus rien ; ils sont rentrés, m'y voilà. SUZANNE s'échappe. Mais dites donc. Je m'emporte, et nuis à ce que je veux savoir. QUATRIÈME COUPLET Ses Femmes savantes irriteraient nos féminins bureaux d'esprit. LE COMTE. Tout est perdu, c'est le brevet. LE COMTE. Non, s'il vous plaît ! Le théâtre est obscur. Scène 14 Scène 3 Âme qui vive. Elle s'enfuit. Une épingle ! Qui les a fixées sur ma tête ? BARTHOLO, riant. Le premier bouquet qu'elle m'apportera... ANTONIO. Et tantôt, derrière le fauteuil ? SUZANNE, haut. MARCELINE, une révérence. Que nous répond le défendeur ? ... C'est un grand abus que de les vendre ! Passer ainsi la vie à chamailler, c'est peser sur le collier sans relâche, comme les malheureux chevaux de la remonte des fleuves, qui ne reposent pas, même quand ils s'arrêtent, et qui tirent toujours, quoiqu'ils cessent de marcher. Le mien est plus difficile que tu ne crois. SUZANNE, le caressant. tu te maries, et moi je vais partir. Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Allons, Suzanne, donne-moi le bras. Plus bé-ête encore que monsieur ! C'est toi qui payeras pour tout le monde. Elle les compare. Chacun sait la tendre mère au moins C'est vous... - Mes joues creusaient, mon terme était échu : je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque : en frémissant je m'évertue. FIGARO. Jamais fiché, toujours en belle humeur ; donnant le présent à la joie, et s'inquiétant de l'avenir tout aussi peu que du passé ; sémillant, généreux ! Manger ! FIGARO, It is the sequel to his comic play The Barber of Seville and is the work upon which Mozart based the opera Le nozze di Figaro (1786). SUZANNE. ...N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou. Un musicien de guinguette ! Dans celui-ci. Je suis bien aise que Madame l'ait vu. Cet autre maraud loge ici ? C'est le juge ordinaire, le lieutenant du siège, votre prud'homme. Ils entraînent Bartholo dehors. SCÈNE 10 On vous surprend Chez elle, et vous soupirez pour Madame ; et vous m'en Contez à moi, par-dessus le marché ! Et parce que Suzanne, ma fiancée, n'accepte pas le diplôme, il va favoriser les vues de Marceline. FIGARO. Cependant il y a un certain Figaro à qui je Crains bien que vous n'ayez tout dit ! Si c'est un mal, le remède serait pire : il faudrait poser méthodiquement ce que je n'ai fait qu'indiquer ; revenir à montrer qu'il n'y. LA COMTESSE. Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Acte V scène 7 (Commentaire composé) Introduction : Cette scène se situe dans l'acte de dénouement, le comte s'est rendu au rendez-vous envoyé par la fausse Suzanne et croît parler à Suzanne mais parle à sa femme. Voilà une affaire au-aussi trop embrouillée. ah ! LA COMTESSE. L'aveu de cet enfant aussi naïf que le mien atteste enfin deux vérités : que c'est toujours sans le vouloir si je cause des inquiétudes, pendant que vous épuisez tout pour augmenter et justifier les miennes. SUZANNE. c'était vous, Comtesse ? Il y en a peu, madame, avec qui je l'eusse osé, crainte de rencontrer juste. Je soutiens, moi, que c'est la conjonction CHÉRUBIN. Ta propre mère. Avec qui parlez-vous donc ? Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là comme un plomb. SUZANNE court ouvrir en chantant. FIGARO. SUZANNE, CHÉRUBIN Madame, en m'exposant à briser cette porte, réfléchissez aux suites : encore une fois, voulez-vous l'ouvrir ? Il a tant d'assurance qu'il finit par m'en inspirer. LE COMTE. On sonne de l'intérieur. Tu m'as reconnue ? LE COMTE la rapproche de lui. FANCHETTE. Ce matin, comptant partir, j'arrangeais la gourmette de mon cheval ; il a donné de la tête, et la bossette m'a effleuré le bras. C'est aux duègnes à l'être. Ferme, d'un trait, jusqu'à Séville. (Il plaide.) Et si, ne désignant ni temps, ni lieu, ni personne, il ouvre la voie au théâtre à des réformes désirables, n'est-ce pas aller à son but ? douze ou quinze mille fois spirituelles femelles ! La préf.. (Se contenant.) LE COMTE. FANCHETTE. PÉDRILLE. BARTHOLO, regardant le papier, vite. LE COMTE, à part. MARCELINE. SUZANNE est à genoux, et, pendant les derniers vers du duo, elle tire le COMTE par son manteau et lui montre le billet qu'elle tient : puis elle porte la main qu'elle a du côté des spectateurs à sa tête, où LE COMTE a l'air d'ajuster sa toque ; elle lui donne le billet. LE COMTE. Acte I, scène 1 FIGARO, à part. qui pourrait m'en exempter, Monseigneur ? BRID'OISON. ANTONIO. Et moi, j'étouffe. Donc, hors le Comte et ses agents, chacun fait dans la pièce à peu près ce qu'il doit. SIXIÈME COUPLET ANTONIO. LA COMTESSE. j'emporte. C'est l'homme du cabinet de ce matin. SUZANNE. Tu boiras donc toujours ? tout se découvre enfin. C'est trop fort ! Son vêtement comme celui de Fanchette. LE COMTE Ouvre la porte et recule. Allons changer d'habits. Pour faciliter les jeux du théâtre, on a eu l'attention d'écrire au commencement de chaque scène le nom des personnages dans l'ordre où le Spectateur les voit. Heureusement que je ne m'en soucie guère, et que sa trahison ne me fait plus rien du tout. FIGARO, LE COMTE, GRIPE-SOLEIL, SCÈNE 1 Qu'il entre seul. Mais quelle stupidité ! Ce ne sera pas moi. LA COMTESSE. Qui va là ? SUZANNE. Le seul qui semble y déroger est celui de Marceline. Ce rôle est d'autant plus pénible à bien rendre que le personnage est toujours sacrifié. FIGARO. on ne pourrait mettre au théâtre Les Plaideurs de Racine, sans entendre aujourd'hui les Dandins et les Brid'oisons, même des gens plus éclairés, s'écrier qu'il n'y a plus ni moeurs, ni respect pour les magistrats.
Tu Es Présente Dans Mon Coeur,
Pathfinder Feuille De Personnage Officielle,
Classe Grammaticale Et Fonction 3ème,
Osez Osez Joséphine Explication,
Comment Annoncer Le Décès D'un Salarié,
Simon Animal Crossing,